Armes de l'ancien royaume de Galicie
Celui qui aime s’est vidé de tout ce qui n’est pas Son Aimé
Celui qui aime boit à la Coupe des Amants sans jamais cesser
C’est un vin qui vient de l’Union de ce qui n’est plus et de ce qui EST
Je viens de comprendre cette réalité quand j’ai entendu le rossignol chanter
Au cœur de la nuit ivre de son chant éthéré
La coupe est vide mon Ami, et pleine de Celui seul qui emplit
La coupe est la source d’abondance dans la Rencontre de LUI
Le Regard est là comme la Permanence du Roi
Mes yeux osent à peine contempler cette Réalité
Dans la coupe j’ai plongé, dans les vagues de cette éternité
Un océan sans rivage ai découvert, en me noyant dans l’immensité
Mes bras ne pouvaient me porter dans l’azur limpide
La goutte que j’étais a fondu dans ce ciel cristallin
Ne sois plus la goutte m’a-t-on conseillé
Me suis alors abandonnée dans le léger remous de l’âme
Aspirant devenir le miroir pur aux mille et un reflet
Délicat dans l’ineffable Majesté de l’UN
Ce sol devenu pavés de diamants
Mes pieds ont foulé dans le replis des vagues apaisées
Après les tourmentes vient l’éclosion du moment
Ne te retourne plus, va droit devant m’a-t-on dit
Alors je ne sais si mes pieds avancent où c’est Lui qui vient
Les deux sont sur le chemin
Tous deux dans le geste d’Amour
Accueillent tour à tour
Comprends-bien.
Celui qui aime s’est vidé de tout ce qui n’est pas Son Aimé
Celui qui aime boit à la Coupe des Amants sans jamais cesser
C’est un vin qui vient de l’Union de ce qui n’est plus et de ce qui EST
Je viens de comprendre cette réalité quand j’ai entendu le rossignol chanter
Au cœur de la nuit ivre de son chant éthéré
La coupe est vide mon Ami, et pleine de Celui seul qui emplit
La coupe est la source d’abondance dans la Rencontre de LUI
Le Regard est là comme la Permanence du Roi
Mes yeux osent à peine contempler cette Réalité
Dans la coupe j’ai plongé, dans les vagues de cette éternité
Un océan sans rivage ai découvert, en me noyant dans l’immensité
Mes bras ne pouvaient me porter dans l’azur limpide
La goutte que j’étais a fondu dans ce ciel cristallin
Ne sois plus la goutte m’a-t-on conseillé
Me suis alors abandonnée dans le léger remous de l’âme
Aspirant devenir le miroir pur aux mille et un reflet
Délicat dans l’ineffable Majesté de l’UN
Ce sol devenu pavés de diamants
Mes pieds ont foulé dans le replis des vagues apaisées
Après les tourmentes vient l’éclosion du moment
Ne te retourne plus, va droit devant m’a-t-on dit
Alors je ne sais si mes pieds avancent où c’est Lui qui vient
Les deux sont sur le chemin
Tous deux dans le geste d’Amour
Accueillent tour à tour
Comprends-bien.
Naïla
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D'azur semé de croisettes
recroisetées au pied fiché d'or,
un calice du même brochant sur le
tout.