Blason d'Aarhus (Jutland, Danemark)
Ici, un pont insolite
Vaste des plaines du rêve
Un précipice troublant
M’en suis échappée
Suis à courir dans le vent
M’abritant au pied du Magistral Olivier
Traversant les vallées de l’âpre solitude
Ta Fidélité m’a rendue folle
Dressé en la Théophanie de la Plénitude
Immuable, lors que je gisais au sol
Le Rossignol poursuivait singulièrement son Chant
Devenu l’instrument du firmament
L’écume de mon corps te cherche nuit et jour
En ces douleurs, j’ai vu L’oiseau cuire
Ton image, ainsi, agit en l’Ardent désir
De multiples êtres se jettent en cette Flamme
Je les vois se dissoudre, un à un, s’unissant en cette Âme
La patience est l’arme de mon cœur enivré
L’enfer n’est plus l’enfer, en cet Amour persistant
Jaillissant en cet Axe, qui est ma vie, se déploie la Réalité
Tout a disparu en ce qui n’est ni Espace, ni Temps
Le faucon en ce ciel, a deux ailes rivées à Ton Appel
En ce verbe Job, tu as épargné ma voix, mon oraison est perpétuelle
De Toi, je n’ai qu’une bonne Vision, mon Amant
En ce Regard brille la Sainte Étincelle, mon Amour étourdissant
En ce verbe David, mes larmes sont le ruissellement de l’arrachement
Mon Bouclier, mon Épée, l’Enceinte où je Te veux régner Éternellement.