Blasons de Quickborn et Oebisfelde (Allemagne)
En héraldique, le hibou et la chouette sont souvent associés et, de ce fait, confondus, du moins au niveau du dessin. En fait, le hibou se distingue de la chouette par la présence d'aigrettes sur la tête (touffes de plumes donnant l'impression d'oreilles ou de cornes).
Le hibou
Le
Hibou c’est l’Aigle de la Nuit. Il représente l’invisible, la magie et
la sagesse. Il a la vue perçante et aime la nuit (l’invisible). Le hibou
voit et sait ce qui l’attend. On ne peut pas le berner…
Pour les Romains, le cri du hibou présageait une mort prochaine. Il était également associé à la sorcellerie et à la magie noire.
Parce qu'il n'affronte pas la lumière du jour, le hibou fut également symbole de tristesse, d'obscurité, de retraite solitaire et mélancolique. Comme le chat et parfois le chien, on l'associe à l'occultisme, et on lui prête la faculté de pouvoir voir les défunts dans l'au-delà (cf.L'âme des animaux, Jean Prieur, 1986).
En Égypte, il exprime le froid, la nuit, et également la mort. Mais paradoxalement, le hibou est aussi un grand symbole de sagesse et de connaissance.
Chez les Celtes, cet animal est associé aux connaissances lunaires et nocturnes. Il aide les héros solaires à percer le mystère de la nuit.
Parce qu'il n'affronte pas la lumière du jour, le hibou fut également symbole de tristesse, d'obscurité, de retraite solitaire et mélancolique. Comme le chat et parfois le chien, on l'associe à l'occultisme, et on lui prête la faculté de pouvoir voir les défunts dans l'au-delà (cf.L'âme des animaux, Jean Prieur, 1986).
En Égypte, il exprime le froid, la nuit, et également la mort. Mais paradoxalement, le hibou est aussi un grand symbole de sagesse et de connaissance.
Chez les Celtes, cet animal est associé aux connaissances lunaires et nocturnes. Il aide les héros solaires à percer le mystère de la nuit.
La chouette
Dans
le monde romain, les termes striga (sorcière) et strix
(chouette/stryge) sont utilisés en parallèle. On accuse les oiseaux
nocturnes de boire le sang des enfants pendant la nuit (d'où le mythe
des stryges). Les Romains empruntent aux Grecs leur vision des
chouettes. Ils y voient aussi un symbole de mort, car elles volent de
nuit et nichent en des lieux difficiles d'accès. Voir une chouette de
jour devient alors un mauvais présage.
Chez
les Celtes, elle symbolise la connaissance, la vigilance et l'espérance
dans l'Autre Monde. Elle représente la lumière de la conscience
druidique. La chouette fait partie des anciens du Monde, pleins de
sagesse et d'expérience.
Au
Moyen Âge, elle est associée à la rouerie et à la tromperie : elle
profite de la nuit pour chasser, moment où ses proies sont souvent
"aveugles" tandis qu'elle voit clair. On la cloue donc devant sa porte
pour conjurer le mauvais sort.
Batsère
(Hautes-Pyrénées, Midi-Pyrénées)
D'azur à la burelle de sinople sur laquelle sont perchés deux hiboux au naturel, au chef d'or chargé de quatre pals de gueules.
Biviers
(Isère, Rhône-Alpes)
Coupé : au premier d'azur à la chaîne de montagne de sinople chargée
de deux torrents aussi d'azur ondoyant en pal et mouvant de deux cols de
la chaîne, accompagnés en pointe de deux châteaux couverts d'argent
posés sur les berges extérieures et d'une tour couverte du même posée en
chef sur la berge commune ; au second de gueules à la chouette
contournée surmontée à dextre d'une étoile de huit rais, le tout
d'argent.
Cahusac-sur-Vère
(Tarn, Midi-Pyrénées)
De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or,
soutenue d'un cahus (hibou) de sable, au chef cousu d'azur chargé de
trois fleurs de lys d'or.
Champillon
(Marne, Champagne-Ardenne)
De sinople à la bande d'or chargée d'une double cotice potencée et
contre-potencée d'azur, à la hulotte d'argent brochant sur le tout.
Chavanoz
(Isère, Rhône-Alpes)
Parti : au premier de gueules à la chouette contournée d'argent à
dextre et en chef, à une roue de moulin de sable en pointe, le tout
sénestré d'une gerbe de blé d'or; au second d'or au dauphin d'azur
crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules ; à un chef-pal en
filet d'azur brochant sur le tout.
Choue
(Loir-et-Cher, Centre)
De sinople à la chouette d'argent, chapé du même papelonné de gueules entresemé de mouchetures d'hermine de sable.
Cieutat
(Hautes-Pyrénées, Midi-Pyrénées)
Parti : au premier de gueules au mont alésé de sinople sommé d'une
tour de sable, au second d'azur aux deux chouettes cousues de sable
posées sur une branche du même, l'une sur l'autre.
Cohiniac
(Côtes-d'Armor, Bretagne)
Écartelé : au premier d'argent aux trois mouchetures d'hermine de sable
mal ordonnées, au deuxième d'azur au croissant d'or, au troisième d'azur
à la barre d'or accompagnée de deux étoiles d'argent, au quatrième
d'argent à la chouette de sable becquée et membrée de gueules.
Blason de la famille Dunand
D'azur à la chouette d'or tenant un rameau d'argent accompagnée en
chef d'un croissant entre deux étoiles d'argent, en pointe d'une rivière
d'argent sur laquelle flottent six canettes de sable.
Blason de la famille Peschart
seigneurs de Beaumanoir (Bretagne)
De gueules à la bande d’or chargée de trois roses d’azur et accompagnée de quatre ducs (ou hiboux) d'argent.
Fleurieux-sur-l'Arbresle
(Rhône, Rhône-Alpes)
De gueules au chevron d'or accompagné en chef de deux chouettes d'argent et en pointe d'un cep de vigne aussi d'or.
Cavan
(Côtes-d'Armor, Bretagne)
D'or à trois chouettes de sable.
Les Choux
(Loiret, Centre)
De sinople à la chouette contournée d'argent allumée, becquée et
armée d'or, adextrée d'un pal du même chargé d'un pal d'azur surchargé
de deux feuilles de chêne aussi d'or l'une sur l'autre.
Marigné
(Maine-et-Loire, Pays de la Loire)
De gueules, à la fasce ondée d'argent, accompagnée en chef de deux
chouettes affrontées d'or et en pointe d'un marteau de forge du même.
Montbartier
(Tarn, Midi-Pyrénées)
D'argent au chêne de sinople sur lequel est posé un hibou de sable.
Le Plessis-Robinson
(Hauts-de-Seine, Ile-de-France)
Écartelé au 1er d'or, à deux tourteaux de gueules posées en pal qui est de Montesquiou d'Artagnan ; au 2e, de sable au chêne arraché d'or ; au 3e de sable au hibou d'or ; au 4e d'or, à la coulèvre tortillée d'azur posée en pal, qui est de Colbert ; sur le tout en abîme d'azur à trois fleurs de lis d'or.
Roggenhouse
(Haut-Rhin, Alsace)
Parti, au premier d'argent au hibou de gueules, au second de gueules à
l'épi de seigle tigé et feuillé d'or posé en sautoir sur une houlette de
même posée en barre.
Roquedur
Village-Neuf
(Haut-Rhin, Alsace)
De gueules à la chouette d'argent.
Famille Paladini-Radenne
(Bretagne)
De gueules, à une chouette d'argent, perchée sur un angon emmanché du même, mouvant du flanc senestre.
Nieby (Schleswig-Holstein, Allemagne)
(Montreal, Canada)
Concession d'armoiries, avec brisures
à Marie-Cécile Bodéüs et à Marc Bodéüs
le 15 septembre 2004
Armoiries
De sable à une chouette d'or posée de front tenant de ses serres dextres un glaive, ses serres senestres enchaînées, le tout d'argent;
Cimier
Une couronne composée en alternance de feuilles d'érable et de pommes de pin sommées chacune d'une croisette, le tout d'or;
Une couronne composée en alternance de feuilles d'érable et de pommes de pin sommées chacune d'une croisette, le tout d'or;
Devise : TOT ÇOU QU'I FÅT LA WICE QU'I FÅT.
Toronto (Ontario)
Concession d’armoiries et d’un drapeau, avec brisures à
Sebastian William Harrington Jones
le 20 mai 2005
le 20 mai 2005
Blason Armoiries
Bandé de trois pièces, chacune tranchée-nébulée d’argent sur azur;
Bandé de trois pièces, chacune tranchée-nébulée d’argent sur azur;
Cimier
Un hibou éployé d’azur becqué et mariné d’argent;
Devise
PROPOSITUM SAPIENTIA COLE.
Symbolisme
Armoiries
Le bleu et le blanc sont les couleurs de l’Université de Toronto, d’où M. Jones et son épouse, dre Christine Williams, ont obtenu leurs diplômes. Ces couleurs sont également associées aux sports aquatiques et aux sports d’hiver. Les lignes de division ondulées évoquent différentes images qui, par leurs formes, font référence aux carrières respectives de M. Jones et de son épouse. L’image de pièces de casse-tête s’imbriquant les unes dans les autres fait allusion à la carrière en droit des affaires de M. Jones et à la forme hélicoïdale de l’ADN qui représente les travaux de recherche de dre Williams sur les cellules cancéreuses. La ligne ondulée, inspirée des nuages, indique l’intérêt de M. Jones pour le pilotage d’avion, et le fait que cette ligne constitue une série de lettres « C » peut être considéré comme une référence aux deux prénoms : Christopher et Christine. L’angle de cette ligne évoque une pente de ski et les voiles d’un bateau. L’ensemble des lignes indique l’amalgame d’intérêts diversifiés.
Cimier
Le hibou, ancien symbole de sagesse, était également un symbole de la résidence Middle House, au Victoria College de l’université de Toronto, où M. Jones a vécu pendant ses études. Ici, les couleurs choisies du hibou sont celles des armes. Le bas du corps de l’oiseau prend la forme d’un poisson. Cette image évoque la passion de M. Jones pour la voile, la plongée sous-marine et la pêche. Le fait qu’il s’agit d’un oiseau peut également faire allusion à la licence de pilote que détient M. Jones.
Devise
PROPOSITUM SAPIENTER COLE, qui signifie « Réalise tes projets avec sagesse » est inspirée d’une suggestion faite par un ami de M. Jones, Robert Butler, du département d’études classiques de l’Université du Manitoba.
PROPOSITUM SAPIENTER COLE, qui signifie « Réalise tes projets avec sagesse » est inspirée d’une suggestion faite par un ami de M. Jones, Robert Butler, du département d’études classiques de l’Université du Manitoba.
Esquimault
(Colombie britannique)
Blasons de Uelstaedt, Steinbach et Rodewald (Allemagne)
Blasons de Planegg, Oebisfelde et marktzeuln (Allemagne)
Blasons de Klützer, Eulenbis et Oelsberg (Allemagne)
Blasons de Oftering et du Championship-Klub Sheffield Wednesday
Blasons de Oberaula et de Niederaula (Allemagne)
Blasons de Hoersum et de Tarp (Allemagne)
Logos
L'AIGLE ET LE HIBOU
L'Aigle et le Chat-huant leurs querelles cessèrent,
Et firent tant qu'ils s'embrassèrent.
L'un jura foi de Roi, l'autre foi de Hibou,
Qu'ils ne se goberaient leurs petits peu ni prou.(1)
Connaissez-vous les miens ? dit l'Oiseau de Minerve.(2)
Non, dit l'Aigle. Tant pis, reprit le triste (3) oiseau :
Je crains en ce cas pour leur peau :
C'est hasard si je les conserve.
Comme vous êtes Roi, vous ne considérez
Qui ni quoi : Rois et Dieux mettent, quoi qu'on leur die,
Tout en même catégorie.
Adieu mes Nourrissons, si vous les rencontrez.
Peignez-les-moi, dit l'Aigle, ou bien me les montrez :
Je n'y toucherai de ma vie.
Le Hibou repartit : Mes Petits sont mignons,
Beaux, bien faits, et jolis sur tous leurs compagnons :
Vous les reconnaîtrez sans peine à cette marque.
N'allez pas l'oublier ; retenez-la si bien
Que chez moi la maudite Parque (4)
N'entre point par votre moyen.
Il avint qu'au Hibou Dieu donna géniture.(5)
De façon qu'un beau soir qu'il était en pâture,
Notre Aigle aperçut d'aventure,
Dans les coins d'une roche dure,
Ou dans les trous d'une masure
(Je ne sais pas lequel des deux),
De petits monstres fort hideux,
Rechignés, un air triste, une voix de Mégère.(6)
Ces enfants ne sont pas, dit l'Aigle, à notre ami.
Croquons-les. Le Galand n'en fit pas à demi :
Ses repas ne sont point repas à la légère.
Le Hibou, de retour, ne trouve que les pieds
De ses chers Nourrissons, hélas ! pour toute chose.
Il se plaint; et les dieux sont par lui suppliés
De punir le brigand qui de son deuil est cause.
Quelqu'un lui dit alors : N'en accuse que toi
Ou plutôt la commune loi,
Qui veut qu'on trouve son semblable
Beau, bien fait, et sur tous aimable.
Tu fis de tes enfants à l'Aigle ce portrait :
En avaient-ils le moindre trait ?
L'Aigle et le Chat-huant leurs querelles cessèrent,
Et firent tant qu'ils s'embrassèrent.
L'un jura foi de Roi, l'autre foi de Hibou,
Qu'ils ne se goberaient leurs petits peu ni prou.(1)
Connaissez-vous les miens ? dit l'Oiseau de Minerve.(2)
Non, dit l'Aigle. Tant pis, reprit le triste (3) oiseau :
Je crains en ce cas pour leur peau :
C'est hasard si je les conserve.
Comme vous êtes Roi, vous ne considérez
Qui ni quoi : Rois et Dieux mettent, quoi qu'on leur die,
Tout en même catégorie.
Adieu mes Nourrissons, si vous les rencontrez.
Peignez-les-moi, dit l'Aigle, ou bien me les montrez :
Je n'y toucherai de ma vie.
Le Hibou repartit : Mes Petits sont mignons,
Beaux, bien faits, et jolis sur tous leurs compagnons :
Vous les reconnaîtrez sans peine à cette marque.
N'allez pas l'oublier ; retenez-la si bien
Que chez moi la maudite Parque (4)
N'entre point par votre moyen.
Il avint qu'au Hibou Dieu donna géniture.(5)
De façon qu'un beau soir qu'il était en pâture,
Notre Aigle aperçut d'aventure,
Dans les coins d'une roche dure,
Ou dans les trous d'une masure
(Je ne sais pas lequel des deux),
De petits monstres fort hideux,
Rechignés, un air triste, une voix de Mégère.(6)
Ces enfants ne sont pas, dit l'Aigle, à notre ami.
Croquons-les. Le Galand n'en fit pas à demi :
Ses repas ne sont point repas à la légère.
Le Hibou, de retour, ne trouve que les pieds
De ses chers Nourrissons, hélas ! pour toute chose.
Il se plaint; et les dieux sont par lui suppliés
De punir le brigand qui de son deuil est cause.
Quelqu'un lui dit alors : N'en accuse que toi
Ou plutôt la commune loi,
Qui veut qu'on trouve son semblable
Beau, bien fait, et sur tous aimable.
Tu fis de tes enfants à l'Aigle ce portrait :
En avaient-ils le moindre trait ?
La Fontaine, Livre V, Fable 18