Du ciel ou de la terre, il ne craint nul danger,
Le dragon polychrome aux allures sereines ;
Cependant, les sept mers abritent des sirènes
Dont il redoute un peu les hymnes étrangers.
Si le son de leurs voix brisait son vol léger,
Il flotterait dans l’onde, ainsi qu’une baleine,
Sans pouvoir regagner le nuage ou la plaine ;
À ce sort effrayant, son cœur n’ose songer.
La sirène, dit-on, de sa crainte se joue ;
Elle compose un chant qui exalte et qui loue
La sage retenue du dragon, pourtant preux.
Son cousin le dauphin, cet interprète agile,
Traduisit la chanson en langue de Virgile.
Le dragon nous a dit : « Pour moi, c’est de l’hébreu ».
Cochonfucius
Cependant, les sept mers abritent des sirènes
Dont il redoute un peu les hymnes étrangers.
Si le son de leurs voix brisait son vol léger,
Il flotterait dans l’onde, ainsi qu’une baleine,
Sans pouvoir regagner le nuage ou la plaine ;
À ce sort effrayant, son cœur n’ose songer.
La sirène, dit-on, de sa crainte se joue ;
Elle compose un chant qui exalte et qui loue
La sage retenue du dragon, pourtant preux.
Son cousin le dauphin, cet interprète agile,
Traduisit la chanson en langue de Virgile.
Le dragon nous a dit : « Pour moi, c’est de l’hébreu ».
Cochonfucius
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