Blason d'Oberstenfeld (Bade-Wurtemberg, Allemagne)
Il est une complainte devenu Chant.
Si loin que le vent l'emporte, elle est Le Vivant.
S'en est revenu le Preux Chevalier depuis le Firmament.
Je l'ai entendu, lors que son destrier marquait allègrement le sol.
Il est à revenir des contrées que visite un cœur ardent.
Je le sais, je l'ai compagné en ce Périple Secret et je le console.
A L'Orée des voûtes arborées, il est encore à voyager.
C'est en L'Haleine d'une Aube que j'ai écoutée son histoire.
Jamais n'allez croire qu'il perdit sa vaillance.
Je le sais, il est une vêture qui est l'armure de son Espoir.
Le Lac des cristaux, lors que L'Âme garde Sa Transparence,
Est une soyeuse Parure qu'un royal Reflet manifeste.
Je le sais, puisque serré contre son flanc, je suis sa fièvre.
Les maintes étapes sur le sentier font de lui un Être Céleste.
Depuis le mystère d'une Quête, jaillit Le Joyau d'un orfèvre.
Je le sais, je suis le charbon de l'alchimique transformation.
Le Chevalier a pour vêture un Pur Amour.
Il est à raffermir le plus dangereux des parcours.
C'est en ce Jour Nouveau que naissent ces oraisons.
Je le sais, j'ai vu la Dame à sa fenêtre qui l'attend.
Elle est Sourire qui efface toutes les aspérités.
La robe de la Bien-Aimée flotte au vent du noble Discours.
Elle joint les mains durant la nuit d'une pleine Lune.
Je le sais, je suis le voile de La Virginale Épousée.
En cette solitude du silence ondoyant est encore Bel Amour.
Je l'ai vue se courber en ces siècles d'infortune.
Le Chevalier a sauvé Sa Dame des griffes acérées
D'une légion de dragons affamés des souffles de L'Origine,
Qu'ils se voulaient usurper, lors que nul n'est à même de pouvoir les approcher.
Le voici devenu Son Bouclier et Son Épée, tous deux de nature Divine.
Le Chevalier chante Le Périple de la Conquête d'une Aimée.
Je le sais, car je suis la main que je lui ai cédée.
Océan sans rivage
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