La Création est bien étrange, se dit l'autruche.
Certaines bêtes vivent solitaires, d'autres en troupeaux ;
Entre l'abeille mellifère qui vit en sa ruche,
S'activant du matin au soir sans nul repos,
Et l'araignée, à l'affût au coin de sa toile,
Mille mondes coexistent dont on ne sait presque rien ;
Sans parler du Ciel et de ses myriades d'étoiles
Qui dépassent l'entendement des pauvres Terriens !
Qu'ai-je de commun avec l'aigle, sinon la plume
Et l'oeuf ? Si sur terre je ne crains aucun oiseau,
Dans les airs, c'est lui qui détient le royal sceau
Et nul n'a son regard perçant, je le présume.
L'on prétend que j'enfouis ma tête dans le sol
Pour n'être point vue ? Cette médisance me désole !
Marc
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