Blason de Gablenz (Saxe, Allemagne)
Dame Cigogne, en ce jour d'un été ardent,
Arpente le pré fleuri de ses hautes pattes.
Tout à son affaire et lors partout regardant,
N'en admire pas moins les hirondelles, s'en épate
Et se dit en elle-même : « Oh ! comme il me plairait
De voler ainsi, en la plus folle des ivresses !
Dessiner dans le ciel des entrelacs siérait
À ma nature exaltée, prompte à l'allégresse.
Las ! mon corps ne m'autorise pas de telles prouesses
Et je le dois accepter tel que Dieu l'a fait.
L'on fait fausse route a être toujours insatisfait.
Demeurer à sa place me semble bonne sagesse ;
Tout à son affaire et lors partout regardant,
N'en admire pas moins les hirondelles, s'en épate
Et se dit en elle-même : « Oh ! comme il me plairait
De voler ainsi, en la plus folle des ivresses !
Dessiner dans le ciel des entrelacs siérait
À ma nature exaltée, prompte à l'allégresse.
Las ! mon corps ne m'autorise pas de telles prouesses
Et je le dois accepter tel que Dieu l'a fait.
L'on fait fausse route a être toujours insatisfait.
Demeurer à sa place me semble bonne sagesse ;
L'envie, comme l'avarice, n'amène que du chagrin.*
L'on a déjà bien assez à mener son train. »
Marc
L'on a déjà bien assez à mener son train. »
Marc
* L'envie et l'avarice traînent à leur suite une multitude de chagrins ; garde-toi de vivre dans leur société. (Proverbes et pensées arabes, 1838)
Voir aussi L'Oie et la Cigogne
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