Blason de Kindberg (Styrie, Autriche)
Ô âmes ardentes qui soupirez dans la nuit sombre !
Que de fois ai-je aperçu vos yeux luire dans l'ombre,
Vos soupirs s'exhaler comme des âmes blessées !
Vous mouriez nymphes chaudes et mouvantes à l'aube levée.
Comme le ciel semble pur et sans nuages
Quand l'oiseau se met à chanter !
Les rayons se glissent à travers les branchages,
S'enfouissent dans le cœur des fleurs en rosée.
Se répand de lumière la mélodie des bois ;
Que de grâce quand le voile de la nuit s'en va !
Aux confins du rêve s'élève la douce clarté
Puis s'achève, dans l'abondance, l'illusion créée.
Dans le frémissement de l'aurore, fuyez,
Nues, plus nues qu'un corps abandonné !
Ne plus gémir, je le voudrais ; et comment oublier
Le mal qui naît, alors que je cherche la beauté ?
Océan sans rivage
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