Blason de Lüdingworth (Basse-Saxe, Allemagne)
Quand le fruit âcre vint caresser mes lèvres,
Alors que le ciel déambulait dans la gaîté souveraine,
La terre s'éventra dans une orgie de sang
Que la profondeur primitive exalta en un soupir.
Le bleu lotus de l'Orient fit couronner le rite,
Sur les rives effleura la pensée Suprême;
La colère de l'argile se mêla à l'aurore;
Pourpre et royale, le miracle de la naissance.
Le corps se froisse sous le voile fébrile;
L'essence que l'on préleva des cieux en tourmente
Acheva la volonté du miracle de donner la sagesse,
Mais quel démon vint déformer le message Divin ?
Ni le temps ni l'esprit en effervescence ne vinrent
À l'aide des blessés dont le souffle est à l'agonie;
Chacun gît là, dans une mer de sauvagerie accablante
Pour que la perdition soit, total le cri de la mort.
Comme Babylone surmonta la déchéance, le tremblement
Des passions déchaînées que la cithare accompagnait
Dans le glissement des danses endiablées, l'oubli
Sur les roches pâles où miroitent les étoiles.
Saintes prières dans l'écho de la montagne,
Mon prophète balbutie un filet de soleil ardent
Qu'illumine la grâce de l'espoir, la peine de ne savoir;
L'incantation appelle les Écritures, notre mémoire.
Sous la voûte céleste, entends le repos de la brise;
Le silence de l'écume s'étend au ciel que refoulent
Les eaux, quel miroir dont la conscience ajoute
Le temps, frissonne tel un oiseau qui vient de naître.
Ce n'est plus la paix notre patrie, mais le crime
Qu'accompagne l'éclat des lances et des boucliers,
Où le rêve Mythologique finit au creux des vagues,
Aventures des soirs monotones jusqu'à l'aube.
La cité des Dieux est l'exploit de l'inconnu;
Amène le vent qui souffle et trouble la raison,
Dans la coupe que Galaad chercha baigne la passion
Qui s'éleva d'un sol pourri vers la sublimation.
Océan sans rivage
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