Tout, dans cette société, nous veut accaparer,
Attisant sans cesse de nos désirs la fournaise,
Car c'est de nos sous que l'on cherche à s'emparer,
Nous cuisinant pour faire monter la mayonnaise.
En nous voulant par toutes les odeurs allécher,
Réclames et promotions s'enchaînent en un rosaire
Où le poisson ferré est aussitôt pêché.
L'on n'est pas bien long à faire le tour du glossaire :
Habeo ergo sum en est le résumé,
Devise plus commune qu'on ne le peut présumer.
L'on se jette de plus belle dans les griffes qui enserrent.
Habeo ergo sum en est le résumé,
Devise plus commune qu'on ne le peut présumer.
L'on se jette de plus belle dans les griffes qui enserrent.
Rien de nouveau donc, sauf que le fait est constant
Et évolue tant, qu'il en devient inquiétant.
Pour l'âme, ce monde est devenu un vrai désert.
Frère Eugène
Et évolue tant, qu'il en devient inquiétant.
Pour l'âme, ce monde est devenu un vrai désert.
Frère Eugène
De même que le trop cartésien "cogito ergo sum" doit être retourné en "sum ergo cogito" pour rétablir la vérité, je propose à frère Eugène de méditer un "sum ergo habeo" qui a mon sens permettrait d'échapper à la fuite en avant du monde.
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