Une
causerie de Frère Eugène
Blason de Wildschönau (Tyrol, Autriche)
Un soldat qui tombe, c'est une mère qui pleure son fils,
Une femme qui perd son homme, une fille n'ayant plus de père...
Ce glas qui sonne appelle aux funestes offices ;
La vie à peine éclose s'en retourne sous terre.
Quand tu dormais dans la boue aux odeur de fer,
Tu marchais dans les chemins creux du vert bocage ;
Et quand au matin se déchaînaient les enfers,
Ton âme courait déjà dans les verts pâturages.
Le siècle, pourtant, s'annonça si prometteur :
« Le paradis technique ! clamaient ses promoteurs ;
Les ténèbres chassées par la lumière des sciences ! »
Le songe prométhéen n'était qu'un cauchemar ;
Le bateau, ivre déjà, n'avait plus d'amarres.
À perdre Dieu, c'est au Diable qu'on se fiance.
Frère Eugène
Une femme qui perd son homme, une fille n'ayant plus de père...
Ce glas qui sonne appelle aux funestes offices ;
La vie à peine éclose s'en retourne sous terre.
Quand tu dormais dans la boue aux odeur de fer,
Tu marchais dans les chemins creux du vert bocage ;
Et quand au matin se déchaînaient les enfers,
Ton âme courait déjà dans les verts pâturages.
Le siècle, pourtant, s'annonça si prometteur :
« Le paradis technique ! clamaient ses promoteurs ;
Les ténèbres chassées par la lumière des sciences ! »
Le songe prométhéen n'était qu'un cauchemar ;
Le bateau, ivre déjà, n'avait plus d'amarres.
À perdre Dieu, c'est au Diable qu'on se fiance.
Frère Eugène
Ibi deficit orbis : « Ici finit le monde. »
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