Blason de Patersberg (Rhénanie-Palatinat, Allemagne)
Parti, d'or et d'azur au lion rampant d'argent brochant et tenant
un écu du second à un coq hardi contourné aussi d'argent.
un écu du second à un coq hardi contourné aussi d'argent.
Moi, Maître Coq, qui marque l'année de mon nom,
Me réjouis de tant d'animaux montés dans l'Arche :
Des petites bêtes anonymes aux grandes de renom,
Toutes répondirent à l'appel et se mirent en marche
Pour rejoindre la Communauté du Blason.
Depuis l'aigle des cieux jusqu'à l'humble cloporte,
Chaque écu les enlumine de noble façon
Et bien fier se peut être celui qui le porte.
Si le vassal s'incline devant son suzerain,
Celui-ci de sa protection donne assurance
Et se doit tout relier à plus haute Ascendance.
À l'ordre vertical, il n'est qu'un Souverain
Car en L'Unique Seul prend sens notre obédience,
Et rien ne s'y décide sans mander son Audience.
Maître Coq
Portecoq
RépondreSupprimer--------
Portecoq est seigneur des deux rives de Seine,
Il a, pour le servir, mille petits bergers
Qui doux trouvent leur sort et légères leurs chaînes,
Ayant un si bon maître, ils n’en veulent changer !
Mais lui de soumission ne se peut dégager,
Bien que noble, il connaît servitude certaine ;
Car il offensa Zeus, lequel, pour se venger,
Sur lui jeta le sort d’amour et de sa peine.
La louange d’un coq il devra réciter,
Ou la sorcière au bois nuitamment consulter,
Ne pouvant satisfaire une fatale envie.
Jalouser une poule est pire que la mort,
Or, de Seine il ne peut quitter l’aimable bord :
La ville tient son coeur, et le fleuve est sa vie.