samedi 2 décembre 2017

Adæquatio intellectus et rei


Une causerie de Frère Eugène

Blason de la municipalité d'Abbensen-Wedemark (Basse-Saxe, Allemagne)

Peut-être, quelque part, ne faut-il plus se sentir concerné par toute cette activité électrique que les gens qui se prétendent réalistes appellent « vivre »... Peut-être, alors, faut-il internaliser le regard vers l'extérieur, du moins ce que l'on tient pour tel, mais qui n'est jamais que l'autre pôle de l'intériorité... Car il n'est pas de séparation, en vérité, sinon par l'effet d'une sorte de distorsion du regard branché sur une conscience duelle, désaxée en fait, sans centre de gravité interne. D'où, peut-être, les effets accrus de la pesanteur externe qui nous voudrait collés au décor...

Toute chose revêt une double face : son avers
Et son envers, sans pourtant que les deux s'opposent.
Une médaille n'a pas fatalement son revers,
Et c'est ici le principe des pôles qui se pose.

L'un participe de l'immanence, par le regard
Que l'on porte sur la réalité matérielle
(Traitée, par ceux qui s'en prévalent, sans nuls égards) ;
L'autre, transcendant, de la vie spirituelle,

En cela même qu'il considère la profondeur
C'est-à-dire l'au-delà des simples apparences,
Qui incluent le psychique, cette sorte d'encodeur

Dont la fonction principale est de cohérer
Ce qui en soi est intrinsèque et l'occurrence.
Mais s'il est trouble, rien ne peut s'équilibrer.

Frère Eugène


Adæquatio intellectus et rei « Adéquation de l'esprit à la chose. »

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