Composition de l'auteur
Le monde entre le jour et la nuit se partage ;
Or le ciel, ni la nuit, ni le jour, n’est amer,
Il se veut rassurant pour la terre et la mer,
Car il semble promettre un été sans orage.
Coqs de sinople et d’or règnent sur les rivages,
Et si leurs éperons sont durs comme du fer,
Leur coeur est adouci par les parfums de l’air
Qui leur tournent la tête, ainsi qu’un lourd breuvage.
Leur mère leur apprit la tendresse au berceau.
Ils ne sont pas grognons, comme sont les pourceaux,
Nul ne les vit jamais se servir de leurs armes,
Sauf s’ils sont sous l’effet d’un désordre amoureux :
Et de tels jours, pour eux, sont parfois douloureux,
Mais on les voit chanter au travers de leurs larmes.
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