Blason de Yaivinsky (Russie)
Dame, je vous revois m'attendre près du bassin,
Comme sortie d'un autre temps ou d'un autre monde
Et qu'une main géante aurait posée à dessein
En ce lieu dont je sens encor vibrer les ondes.
En l'instant juste renaissent ceux qui l'ont précédé
Et il n'est plus aucun qui par lui ne s'éclaire.
Depuis ce jour, tant d'autres se sont succédés,
Comme autant de jalons sur le chemin stellaire.
Dans le bruissement des feuilles, si l'on écoute bien,
L'on entend parfois l'écho de paroles intimes,
Comme des feux endormis qu'une brise légère ranime
Et dont le jardin s'est fait le fidèle gardien.
Dame, lors que, jadis, vous fûtes sur un banc assise,
Peut-être sentiez-vous déjà cette heure promise...
Marc
Et qu'une main géante aurait posée à dessein
En ce lieu dont je sens encor vibrer les ondes.
En l'instant juste renaissent ceux qui l'ont précédé
Et il n'est plus aucun qui par lui ne s'éclaire.
Depuis ce jour, tant d'autres se sont succédés,
Comme autant de jalons sur le chemin stellaire.
Dans le bruissement des feuilles, si l'on écoute bien,
L'on entend parfois l'écho de paroles intimes,
Comme des feux endormis qu'une brise légère ranime
Et dont le jardin s'est fait le fidèle gardien.
Dame, lors que, jadis, vous fûtes sur un banc assise,
Peut-être sentiez-vous déjà cette heure promise...
Marc
Temps futurs ! Vision sublime !
RépondreSupprimerLes peuples sont hors de l'abîme.
Le désert morne est traversé,
Après les sables la pelouse ;
Et la terre est comme une épouse,
Et L’homme est comme un fiancé.
Dès à présent l'œil qui s'élève
Voit distinctement ce beau rêve
Qui sera le réel un jour,
Car la femme dénouera toute chaîne,
Car le passé se nomme haine
Et l'avenir s'appelle amour
(Victor Hugo)
Pour trouver la Vérité, il n'y a que deux voies à suivre : celle de la Science et celle de l'Amour.
La Religion, c'est la voie de l'Amour.
L'Amour, c'est le lien moral qui unit l'homme à l'Esprit féminin, et c'est ce lien qui est la Religion.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Cordialement.
Merci pour ce très beau poème de Victor Hugo, ainsi que de votre commentaire et du lien que vous donnez sur le blog "Livres de Femmes, Livres de Vérités".
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