Suivre les arcs-en-ciel
Allons marcher, dit-il, où sont les bouquinistes,
Sur les bords de la Seine ils nous accueilleront,
En me reconnaissant, bouteilles trouveront ;
Prenons le verre en main, car, vraiment ils insistent.
Suivre les arcs-en-ciel, c'est une bonne piste,
Vers de plus beaux jardins, derrière eux, nous irons,
Et Paris a aussi de charmants environs
Qui ont su autrefois inspirer les artistes.
Ou bien nous flânerons comme des étourdis
Sans que de nos soucis nos cœurs soient alourdis,
Avançant tout au long d'un sentier invisible.
Les villages discrets où vivent mes copains
Ont des auberges qui proposent du bon pain,
Cochonfucius
Blason de Pfreimd (Haut-Palatinat, Bavière, Allemagne)
Allons marcher, dit-il, où sont les bouquinistes,
Sur les bords de la Seine ils nous accueilleront,
En me reconnaissant, bouteilles trouveront ;
Prenons le verre en main, car, vraiment ils insistent.
Suivre les arcs-en-ciel, c'est une bonne piste,
Vers de plus beaux jardins, derrière eux, nous irons,
Et Paris a aussi de charmants environs
Qui ont su autrefois inspirer les artistes.
Ou bien nous flânerons comme des étourdis
Sans que de nos soucis nos cœurs soient alourdis,
Avançant tout au long d'un sentier invisible.
Les villages discrets où vivent mes copains
Ont des auberges qui proposent du bon pain,
Dans des salles vibrant d'une rumeur paisible.
Cueillir les sourires
Blason de Sand am Main (Basse-Franconie,Bavière, Allemagne)
Viens, allons en ville et cueillons les rares sourires
Sertis dans des regards plissés en arcs de cœur.
Le long des vitrines où les vanités se mirent,
Nous dévierons le nôtre pour le porter ailleurs.
Nous l'offrirons à tel passant qui nous verra
Au-delà de notre éphémère apparence
Et le rendrons à tel autre qui relaiera
Le signe de la véritable obédience.
Nous irons par les rues, les avenues, les boulevards,
Fendant les flots de la morne foule des hagards
Dont les pensées flasques et vaines écument le vide.
Nous ouvrirons dans la cité endolorie
Un chemin de traverse en croisée de vies,
Où l'amour peut vieillir sans prendre une ride.
Marc
Sertis dans des regards plissés en arcs de cœur.
Le long des vitrines où les vanités se mirent,
Nous dévierons le nôtre pour le porter ailleurs.
Nous l'offrirons à tel passant qui nous verra
Au-delà de notre éphémère apparence
Et le rendrons à tel autre qui relaiera
Le signe de la véritable obédience.
Nous irons par les rues, les avenues, les boulevards,
Fendant les flots de la morne foule des hagards
Dont les pensées flasques et vaines écument le vide.
Nous ouvrirons dans la cité endolorie
Un chemin de traverse en croisée de vies,
Où l'amour peut vieillir sans prendre une ride.
Marc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire