On s’étonne trop de ce qu’on voit rarement
et pas assez de ce qu’on voit tous les jours.
Félicité de Genlis (1746-1830)
Blason de Fürstenstein (Bavière, Allemagne)
Ce propos, de la plume de Madame de Genlis,
M'inspire le suivant, que je mets en appendice.
Nous croyons que la vie nous est due,
Pensant que notre âme ne doit être rendue ;
Allant jusqu'à douter, pour beaucoup, qu'elle existe
(Une amnésie qui très étrangement persiste)
Et se voulant faire d'une évidence un débat.Pourtant, s'il n'est pas d'en-haut, il n'est pas d'en bas,
Ce qui donne peu d'espace au regard sur le monde.
Une chiche hauteur donne aussi maigre profondeur
Et l'on a, d'une réalité plate, vite fait la ronde.
S'étonne-t-on, alors, à devoir combler le vide
Par des artifices dont bientôt lasse la fadeur,
Et que l'on veuille tout dévorer d'une bouche avide ?!
L'Abbé Théophile
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