En cette nuit de Samain qui ouvrent la porte
Des arrières-mondes oubliés, en cette basse époque
Où le Veau d'or, en ses viles appétences, emporte
Les nations à lui soumises vers leur ultime choc,
Nous traçons un cercle dont le sens est double :
Que s'en retourne à l'ombre toute œuvre obscure !
La coupe est pleine et le mal est à son comble
Car tel est le jeu ambigu du dieu Mercure :
Ne s'embarrassant pas plus du mal que du bien
Car tenant l'un comme l'autre pour ce qu'ils sont : rien !
L'amour autant que la haine ne brassent que du videDès lors qu'ils ne reposent que sur l'égoïsme ;
À la plupart, désormais, échappe ce truisme.
Leur soif de vie n'est qu'une autophagie avide.
Le Spectre à trois faces
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