Blason d'Olley (Meurthe-et-Moselle, Lorraine)
D'argent à la lampe à huile de gueules allumée d'or, au chef d'azur chargé de
deux quartefeuilles aussi d'or, feuillées du même et boutonnées aussi de gueules.
La Caverne (2)
Le Temps est à la mesure de la justesse et nul ne peut saisir en ce qui lui semble réel, tangible, la parfaite concrétude de la pensée harmonieuse, s’il n’entre en La Complétude de L’Être. Si d’un même Souffle, L’Apnée s’accorde aux branches qui dansent, la danse est pureté et nulle ombre ne vient distraire cette perfection. En ce Rythme, ce balancier, la musique est à peine effleurement, imperceptibilité de douceur et légèreté de Joie en la procession du Temps. Est-ce auto-suffisance ? Imperturbabilité est Droiture. Rappelle en Cela qui est Droit et ne jamais faiblis en ce Rappel. Ce Pont est rectiligne et fidélité. Patience n’est pas celle que l’on croit. Lors que nous nous défaisons des chaînes, nous entrons en La Caverne. La Voix en Elle est sage conseil. Le temps n’est plus à l’indolence, ni à la négligence. Le temps n’est plus en l’approximatif, mais à la résolution. La Caverne est chaleur absolue en Sa Réalité. En Elle, le déploiement de la vallée et des mille franchissements. Paroles en La Confidence. Elle est Ton Amie. Rien n’égale, en L’Intention, sa pureté. Rien n’égale en sa vigilance, sa sincérité. Rien n’égale en Elle, Son Objectivité. Elle ne trompe pas, ni ne discute. Elle est action en ton Assise et Bienveillance en Son Silence. Rappelle, dit-Elle, rappelle, car Le Rappel profite à ceux qui sont en chemin, Pèlerins de L’Âme, Jouvenceaux de L’Amour. L’entends-tu encore te donner à ce goût de L’Apprentissage ? Est-il limité celui qui en Elle s’assoit et marche ? Vois-tu comme les montagnes semblent immobiles, tandis qu’Elles parcourent des lieux et des lieux ? La Caverne est La Radiance d’une Lanterne Éternelle, Source intarissable. Qu’est donc encore La Caverne ? Le Temps en toi. Prends-le temps. Tu es ce qui rien ne peut acheter, ni corrompre, ni figer, ni remplacer. Qu’est-ce donc que la liberté ? C’est lors que tu entres en cette Caverne imprenable, quand même mille ennemis L’assiégeraient. Ton Trésor ! Ton Trésor ! Ton Trésor ! Est-il plus noble, plus beau, plus pur que ce rayon solaire en ton cœur, cité de Lumière ? Qui peut donc le monnayer ? Qui peut donc le réduire ? Je suis Celle qui te donne à L’Irréductibilité. Je suis La Gardienne jalouse de ce qui ne peut jamais être atteint. Jamais ! J’ai placé au seuil la Vigile attentive, bouclier en Sa Lucidité aiguisée. Tremble du Souffle unique en Mon Intensité ! Tremble au feu de Joie de ta constance ! Tremble d’Amour et plonge en ce Regard vierge en ton Humanité. Connais-la ! Connais-la ! Connais-la !
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