Sont-ils scellés ces temps où le mal se révèle ?
L’Offrande est profanée, le Monde est aux marchands.
Folie en l’abjection, dominance du méchant :
Tout est confusion, tout s’emmêle, Quelles tristes nouvelles !
J’erre dans les vieux quartiers, point de sentinelles !
Quelques larmes ruissellent et voguent au grand vent.
Le siècle est hostile et me perd tout en marchant.
Du cri, au loin dans la plaine, qui entend L’Appel ?
Ne puis me résigner, mais que font les Poètes ?
Des images qui distillent l’inutile abandon.
Bardes d’antan vous qui embrassiez L’Horizon
De senteurs, d’Amour et non pas de pauvres gloriettes.
Que sont donc devenus les hommes et leur honneur ?
Mépris, laideur, est-ce tout ce que contient leur cœur ?
Océan sans rivage
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Il reprend tellement de nos discussions ! J'ai l'impression de l'avoir écrit :)
RépondreSupprimerFlorian
Florian, nous puisons à la même source.Qui sommes-nous véritablement ? Je t'avais déjà dit que nous avons la même sensibilité. Mais, je ne sais pas ce qu'il se passe en ce moment. Je disais à Marc : cela fait longtemps que je n'écris plus de sonnets. Tout à coup une liesse incroyable me prend et me voici à écrire ce nouveau recueil qui fait une série. Je trace la genèse de mon parcours intérieur avec ce souffle d'Amour pour La Poésie Traditionnelle, qui relève de L'Art Sacré. Mon écriture est totalement spontanée. Rares sont les fois où je dois composer. Du reste, je me laisse complètement "agir" en elle, en Lui. Je sers Celui dont on ne peut rien dire.
SupprimerA bientôt mon Ami.
J'ajoute que je disais encore à Marc, qu'il est une grande joie et je retrouve mon écriture d'adolescente sur les grands chemins. Je ne me donne aucune limite. Il est une consanguinité de L'Esprit qui nous dépasse et nous ne faisons que de la découvrir...
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