J’entendis les poissons fredonner sous les eaux,
Eux qui improvisaient sur des rythmes sauvages ;
Le son se propageait tout au long du rivage,
Amusant les pêcheurs, surprenant les oiseaux.
Cependant les grillons chantaient dans les roseaux,
Faisant même danser les vaches sur l’herbage ;
Un invisible chat miaulait dans le bocage
Et l’aragne du bois dévidait son fuseau.
Sommes-nous en avril, que les poissons délirent ?
Ou peut-on croire qu’ils deviennent poissons-lyres,
Ou poissons d’un poème, ou poissons de roman ?
Peut-être ont-ils reçu des lumières divines,
Personne ne le sait, mais certains le devinent ;
Il leur reste à trouver des auditeurs cléments.
Cochonfucius
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