Était-ce décembre ou peut-être une semence sous terre ?
Mais qu’était-ce donc ? Notre ivresse qui scrutait L’Esprit ?
Cherchions-nous, comme exaltés, ces airs légendaires ?
Vers ces froides régions, nous étions bien partis.
Au souffle de la nuit, j’ai chanté : volons enfin !
Qu’importe si les étoiles nous prennent nos lanternes,
Je veux surprendre tous les vents du soleil en berne,
Et respirer en volutes la forêt de pin.
Volons, mon Ami, Ô mon frère, vers les hauteurs ;
Oublions nos craintes, rencontrons les cerfs sauvages
Dans le froid des blancs manteaux et vifs gagnages.
Courons ! Tandis que la lune veille encore,
Nous tremblerons des clameurs de nos jouissifs cœurs,
Et nous verrons danser nos regards à l’aurore.
Océan sans rivage
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