mardi 14 avril 2020

Des lys de France et du blason des chevaliers


Deux études de Jean-Bernard Cahours d'Aspry parues aux éditions Atlantica.

Des fleurs de lis et des armes de France (2006)

Le symbole de la fleur de lis remonte aux origines de la civilisation et au moins avec certitude aux anciens pharaons chez qui elle était déjà un symbole de royauté mystique et de fécondité. Image solaire du Roi pontife. Elle décore le sceptre et le manteau cosmique du Roi-très chrétien. héritier des anciennes traditions et lieutenant du Christ. D'or. elle est d'ailleurs le symbole du fils de Dieu. et d'argent celui de la Vierge Marie comme elle le fut d'Isis. Fleur de lis, vaguement confondue avec celle du lotus, elle est associée a la Trinité et devint légendairement le symbole des armes de Clovis à qui un ange les aurait apportées après qu'il se fût converti au christianisme. On la retrouve également chez les Perses, les Hébreux, les musulmans, les Olmèques, en Grèce, à Rome, chez les Byzantins d'où elle passa en Occident.

Du blason des chevaliers aux marques de fabrique (2000)

Depuis le XVIIe siècle, l’héraldique, la science du blason, a fait l’objet d’innombrables études plus ou moins rigoureuses. Jean-Bernard Cahours d’Aspry, lui, a préféré s’intéresser à l’art héraldique, de la bannière médiévale à l’usage du blason dans les marques de fabrique (tel le lion, porte-drapeau de l’entreprise Peugeot). Un ouvrage comportant de très nombreuses illustrations. Jean-Bernard Cahours d’Aspry laisse volontairement le côté militaire pour privilégier l’étude de leur fonction décorative, hier sur les monuments et manuscrits, aujourd’hui sur tous les produits de consommation courante.




Jean-Bernard Cahours d’Aspry est écrivain, musicographe, membre de la Société des Gens de Lettres (SGDL), journaliste, membre de l’Association de la Presse Musicale Internationale (PMI), il participe activement à la presse écrite, radiophonique et numérique.

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