La Chine ancienne vue à travers une série de chromolithographies et de cartes postales datant de la fin du XIXe siècle et des premières décennies du XXe siècle. Certaines images sont en grand format. Il suffit alors de cliquer dessus pour les ouvrir.
Comédiens du palais impérial
Cortège funèbre
Dans traditionnelle chinoise
Musiciens ambulants
Une rue marchande de Pékin
Sentence d'un tribunal chinois
Les palais impériaux
Billet funéraire
Tireur de pousse-pousse
Fumeurs d'opium
Costumes traditionnels de femmes
Couple chinois en costume traditionnel
Les deux guerres franco-chinoises
La première guerre franco-chinoise opposa la France de la Troisième République à la Chine de la dynastie Qing entre septembre 1881 et juin 1885. Elle éclata parce que les Français tentaient de prendre le contrôle du fleuve Rouge qui reliait Hanoï à la riche province du Yunnan en Chine. Cet épisode militaire fait partie de la lente prise de contrôle de la Chine menée par les puissances européennes pendant le deuxième moitié du XIXe siècle. C'est un enjeu majeur de la politique coloniale française qui souhaitait acquérir des positions fortes dans le sud de la Chine. La victoire française, avec la reconnaissance de son protectorat sur l'Annam et le Tonkin, s'ajoutant à la Cochinchine déjà occupée dix ans plus tôt et au Cambodge, conduisit à la création de l'Indochine française.
La seconde guerre à laquelle la France prit part fut la Révolte des Boxers ou Révolte des Boxeurs, ou Guerre des Boxers. Elle commence par une révolte fomentée par les Poings de la justice et de la concorde, société secrète dont le symbole était un poing fermé, d'où le surnom de Boxers1 donné à ses membres en Occident et qui se déroula en Chine, entre 1899 et 1901.
Ce mouvement, initialement opposé à la fois aux réformes, aux étrangers et à la dynastie mandchoue des Qing qui gouvernait alors la Chine, fut utilisé par l'impératrice Cixi contre les seuls étrangers, conduisant à partir du 20 juin 1900 au siège des légations étrangères présentes à Pékin. C'est l'épisode des « 55 jours de Pékin », qui se termina par la victoire des huit nations alliées contre la Chine (Autriche-Hongrie, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et États-Unis).
Venant après la guerre sino-japonaise de 1894-1895, que la Chine avait perdue, cette nouvelle défaite est une étape supplémentaire dans le combat qui oppose conservatisme et réformisme dans la Chine du XIXe siècle, et qui se terminera par la chute de la dynastie Qing en 1912.
Venant après la guerre sino-japonaise de 1894-1895, que la Chine avait perdue, cette nouvelle défaite est une étape supplémentaire dans le combat qui oppose conservatisme et réformisme dans la Chine du XIXe siècle, et qui se terminera par la chute de la dynastie Qing en 1912.
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