Blason
de Sinelnikovy (Russie)
Ma
chère Mado, peut-être est-il arrivé jusqu'à tes oreilles qu'ils
profitent du confinement pour installer partout et à forte cadence
des antennes 5G, sans se soucier le moins du monde des effets pervers
sur l'homme et la nature, faisant foin de tout principe de
précaution. Et ce sont les mêmes qui prétendent s'inquiéter de
notre santé en voulant nous protéger du machin 19 dont il gonfle
l'importance en truquant les chiffres que les officines de
propagande, alias les médias, répètent en boucle, histoire de bien
entretenir la peur. Et tu as peur, n'est-ce pas, Mado, comme des
millions de gens qui ont donné dans le panneau. En tous les cas, ce
confinement est une excellente couverture pour viabiliser,
politiquement, socialement, économiquement et techniquement, le
Nouvel Ordre Mondial, c'est-à-dire leur désordre notoire institué
par la force et verrouillé à double tour, avec la complicité
servile des élus et l'adhésion bovine de la masse. Grâce à toi,
Mado, et à des gens comme toi dont le silence est tonitruant. Je ne
te rappellerai pas les mots d'Einstein que je t'ai maintes fois cités
mais qui dans ta tête n'ont guère plus d'effet qu'une blague
Carambar. Si demain, on vous enlève le peu de droits qu'il vous
reste et qu'on vous traitera comme des esclaves, vous n'aurez pas
même le droit de vous plaindre. Juste vous taire et plier l'échine.
Ainsi,
vous pensiez toujours vivre de la sorte,
Homo
festivus en pays de Cocagne
Où
les vents mauvais pénètrent par toutes les portes
Mais
qui, devant vos yeux, se transforme en bagne.
Oui,
tandis que vous ne pensiez qu'à faire la fête,
En
déposant vos cerveaux à la consigne,
Vous
nourrissiez d'une insouciance fautive la Bête
Dont
l'avènement s'annonçait par mille signes.
Le
monde qui vient n'est jamais qu'à votre image.
Lors,
ne manquez surtout pas le dernier virage
Car
d'ici un an à peine, il sera trop tard.
Il
est grand temps de rejoindre la Résistance ;
Montez
dans le bon train et pour la bonne partance ;
L'autre,
le mauvais, file droit vers le Tartare.
Le
Spectre à trois faces
Ami,
entends-tu...
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