Blason de
Piešťany (Slovaquie)
Ma chère
Mado, le monde d'après la mascarade sanitaire ressemble déjà
furieusement à celui d'avant, mais en plus déjanté. Le cirque
continue donc de plus belle, de sorte que l'on devrait, avec les
masques, distribuer aussi des nez rouges. En attendant de pouvoir les
fabriquer en interne, on pourra toujours les importer de Chine. Nous
avons atteint le degré zéro de la politique pour la simple raison
que le pays n'est plus dirigé par des politiques mais par des commis
de banque flanqués d'une police milicienne aux ordres des puissances
financières et des technocrates pondus à répétition par les
grandes écoles, interchangeables donc, inutiles de fait, mais
parfaitement nuisibles.
Si donc je
devais te conseiller quelque chose,
Pour
conserver ta raison et ta dignité,
C'est de
tenir tes distances d'avec les psychoses
Orchestrées
par tous les branquignols sus-cités.
Le
problème, ma chère Mado, c'est d'y croire encore.
Croire de
pouvoir continuer ce mode de vie
Qui nous
fait suer sang et eau par tous les pores.
Vaut-il,
pour ne vivre rien, être asservi ?
Alors fais
comme moi, retire-toi dans les collines,
Quitte à
ne te nourrir que d'eau et de racines.
Au moins
tu retrouveras ton humanité.
Quelle est
donc la vie que ce système te propose,
Lors que
tout s'y pervertit et s'y décompose ?
Sauver son
âme devient la première charité.
Le Spectre
à trois faces
Brisons
nos béquilles.
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