Peinture d’Edmund Blair Leighton (1852-1922), L’Adoubement, 1901
Une voix se fait entendre, de beauté certaine, car atemporelle, et nous voici, tel un puissant murmure qui poursuit, dans l’écho d’une plaine, le Retour, insondable et pérenne. Elle entremêle sans aucune cessation, Orient et Occident, tout comme elle ravive les tréfonds d’une Racine semée dans le Ciel, lors que l’Unité est le Flambeau des noblesses de l’âme.
–Entends-tu cet Appel ?
–Je ne puis jamais L’oublier.
Notre fraternité remonte à une ère mémorielle que nous n’avons jamais méconnue et comment dire ce qui nous lie, lors que notre cœur uni frémit par-delà le décor ? Telle est notre salutation en ces temps bien confus, et nous chantons en Chœur. Est-ce Cathédrale, faste Autel, cimes d’une montagne, douce effervescence de notre âme, sculpture d’une Voûte au sein d’une Mosquée atemporelle, ou bien Arche éternelle d’une précieuse Jérusalem ? Ô Voix ! Le Jardin est un Temple. Car, au Centre, une Voie au sein de la Voie, celle du cœur-semence se fait entendre.
Notre fraternité n’a pas d’âge et provient d’une Source d’abondance. Sacrae voces ! Le Cœur répond, comme il tient fermement à La Cordée essentielle.
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