jeudi 15 décembre 2016

Ciel Espoir

Blason de Le Vésinet (Yvelines, Ile-de-France)

De gueules au cor de chasse d'or, contourné et virolé d'argent, au chef cousu d'azur, chargé d'une marguerite d'argent, boutonnée d'or, tigée et feuillée de sinople, accostée de deux feuilles de chêne d'or en bande et en barre.

L’Amour est gorgé de gratitude.
Il est les gestes simples de la sollicitude.
Il est Lumière qui ceint les montagnes de leur effusion crépusculaire.
Il est en ce pur jaillissement de l’instant.


Mon Amie a pour Le Ciel Espoir.
Les veillées douces en sa présence sont les gestes de la grandeur.
Il est des profondeurs que l’on sait être les pas qui sont à nous mener vers les rives de L’Amour.
De délicatesses et de bienveillances.
Son cœur est une marguerite d’été et je la veux citée ici.
En son secret subtil, en sa fidélité.
Penses-tu L’Amie de mon cœur que je puis oublier ?
Nos rires et nos larmes ?
Nos nuits et nos jours ?
Nos chants en ces cimes, lors que le hibou est à hululer.
Les biches des sous-bois et les cascades de mimosa ?
Nous avons traversé des sentiers et encore d’autres sentiers.
Nous avons dévalé des pentes et transpiré sous les torrides rayons en ce cimetière.
C’est en haut que nous avons cueilli les chants les plus éthérés.
Te souviens-tu L’Amie ?
Nous avons pleuré ensemble devant une mer sauvage et déchaînée.
Partout où j’allais, tu m’as tenue la main.
J’ai pleuré.
Nous étions en cette minuscule grotte de l’intimité.
Ô L’Amie !
Nos pas se sont mêlés dans la poussière des longs voyages.
Nous avons bu l’eau d’un puits vénérable.
Les étoiles du Nil nous ont enlacé et parfois nous avons laissé les chiens du désert étonnés.
Lors que mon cœur saignait des lambeaux d’une Voie qui se voulait nous épouser, tu as patienté.
L’oublierais-je ?
Les mille révérences et les mille fidélités d’un cœur aimant !
Chaque moment est un Noble moment, puisque c’est en Lui que nous avons marché.
N’est-ce pas en Lui que nous nous aimons ?
L’oublierais-je ?
Nous nous sommes agenouillées ensemble et nous avons prié les mains levées.
Les arbres ont frémi et nous ont embrassées.
Ce sont les vagues qui ont accroché nos pas.
Les roches que nous avons escaladées.
Les nuits étranges lors que ce saint nous a visitées depuis l’autre monde.
Il est des gestes qui sont les précieux actes de générosité.
Il est une Amie qui a pour Le Ciel, L’Espoir des mendiants en leur nudité, et je suis à l’aimer du noble Amour qui est aussi notre longue Amitié.

Océan sans rivage

Voir aussi sur La profondeur

Peinture de Louis Janmot (1814-1892)

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