Blason de la commune de Zumholz (Suisse fribourgeoise)
Délicatesse soyeuse des pas de L’Amant.
Pudeur drapée de la fierté d’un Roi.
Un vent glacial me cinglait le visage que je protégeais d’un long châle en laine.
Je marchais courbée.
Le cœur murmurait des prières.
Il se chantait des révérences que l’on aime.
Des douceurs d’autrefois.
Les larmes d’hiver coulaient le long des joues.
Le trottoir entendait les pas de la petite femme.
Il n’y avait nulle âme qui vive.
Le vent mordait les mains tapies au fond des poches.
Soudain, je vis un ivrogne devant la boutique.
Il était à finir sa boisson.
De pudeur, je voulus l’éviter.
Je décidai d’emprunter un chemin par l’arrière.
Lors que je fis un pas en cette direction, une voix m’interpella si fort que je sursautai :
« Hé, ma p’tite dame, passez pas par là, la voie est fermée ! »
Il me répéta cela plusieurs fois avant que j’obtempère : « J’vous dis, passez pas par là ! Ecoutez-moi donc, ma p’tite dame ! »
Je vis en effet qu’une barrière avait été dressée au milieu du chemin.
Je revins sur mes pas.
Quand je parvins à hauteur de l’homme, je m’arrêtais émue.
« Ma p’tite dame, je vous demande bien le pardon d’avoir crié ainsi, mais je voulais pas que vous vous trouviez coincée là-bas ! »
Je le regardais alors avec Amour, tandis que ses yeux étaient emplis de douceur.
« C’est moi qui vous demande pardon, oui c’est bien moi qui vous demande pardon » finis-je par lui dire.
J’avais voulu éviter cet ivrogne, et voilà qu’il était à me donner la plus belle leçon d’Amour qui soit.
Nous nous regardâmes ainsi pendant un moment, étreints tous deux par une indicible émotion.
Je sus que Dieu m’avait parlé.
Dieu est partout.
Dieu est ici, ou là-bas.
Il est là.
Il est en ce pauvre mendiant.
Il est en cet orphelin.
Il est en ce malade.
Il est en celui qui a froid.
Il est en celui qui est le plus improbable.
Cet homme et moi, nous nous saluâmes avec la certitude que plus jamais nous ne nous quitterions.
Nous savions que nous nous étions vus.
C’est en cette Prunelle que le Regard est Roi.
Je marchais courbée.
Le cœur murmurait des prières.
Il se chantait des révérences que l’on aime.
Des douceurs d’autrefois.
Les larmes d’hiver coulaient le long des joues.
Le trottoir entendait les pas de la petite femme.
Il n’y avait nulle âme qui vive.
Le vent mordait les mains tapies au fond des poches.
Soudain, je vis un ivrogne devant la boutique.
Il était à finir sa boisson.
De pudeur, je voulus l’éviter.
Je décidai d’emprunter un chemin par l’arrière.
Lors que je fis un pas en cette direction, une voix m’interpella si fort que je sursautai :
« Hé, ma p’tite dame, passez pas par là, la voie est fermée ! »
Il me répéta cela plusieurs fois avant que j’obtempère : « J’vous dis, passez pas par là ! Ecoutez-moi donc, ma p’tite dame ! »
Je vis en effet qu’une barrière avait été dressée au milieu du chemin.
Je revins sur mes pas.
Quand je parvins à hauteur de l’homme, je m’arrêtais émue.
« Ma p’tite dame, je vous demande bien le pardon d’avoir crié ainsi, mais je voulais pas que vous vous trouviez coincée là-bas ! »
Je le regardais alors avec Amour, tandis que ses yeux étaient emplis de douceur.
« C’est moi qui vous demande pardon, oui c’est bien moi qui vous demande pardon » finis-je par lui dire.
J’avais voulu éviter cet ivrogne, et voilà qu’il était à me donner la plus belle leçon d’Amour qui soit.
Nous nous regardâmes ainsi pendant un moment, étreints tous deux par une indicible émotion.
Je sus que Dieu m’avait parlé.
Dieu est partout.
Dieu est ici, ou là-bas.
Il est là.
Il est en ce pauvre mendiant.
Il est en cet orphelin.
Il est en ce malade.
Il est en celui qui a froid.
Il est en celui qui est le plus improbable.
Cet homme et moi, nous nous saluâmes avec la certitude que plus jamais nous ne nous quitterions.
Nous savions que nous nous étions vus.
C’est en cette Prunelle que le Regard est Roi.
Océan sans rivage
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