vendredi 3 avril 2020

Considérations sur la nanosphère


Blason du Comité Militaire de l'Union Européenne


Des écrits disent que quand ce seront les plus ignares
Qui se trouveront à diriger les nations,
Alors l'intelligence passera pour une tare
Et tout ne sera que déviances et déviations

Car l'on ne saura plus même ce qu'est être un homme.
Ces temps venus, le bien passera pour un mal
Et le mal pour un bien. Voyez comme nous y sommes,
Tant ce renversement est devenu banal !

Ceux qui jadis prétendaient libérer les masses
N'ont cessé, depuis, de les prendre dans leur nasse.
Jamais la liberté ne fut tant menacée.

Déjà ils ourdissent de nous injecter la puce,
Après nous avoir bien exposés aux virus,
Ce qui leur permettra, sans peine, de nous tracer.

* * *

Que ceux-là, donc, qui croient encore au Père Noël
Cessent de touiller dans leur nombril et se réveillent
Car voici que s'achève le cycle de Babel.
Dessiller enfin vos yeux, ouvrez vos oreilles !

Comment ? La religion est l'opium du peuple ?
Ha ! ils vous ont administré des drogues bien pires !
Disant : « Il y a trop de monde, on dépeuple ;
Quelques esclaves suffiront à notre empire. »

Tu penses : « Ce n'est là qu'une théorie du complot !
Quand bien même, je ne ferai pas partie du lot
Car je suis à l'air du temps soumis et conforme. »

« Ha ! les naïfs dans ton genre se comptent par millions ;
Aussi, est-ce corps et esprit que nous te lions.
On t'enfume et tu crois encore que l'on t'informe ! »

* * *

L'Amie, je me sens étrange à écrire ces choses...
Et pourtant, quand je considère l'état des lieux,
Mes mots m'apparaissent plutôt comme une gentille prose,
Alors que je leur trouve un ton parfois trop bilieux.

J'ai lu que les ténèbres renforcent la lumière
Et c'est, je crois, dans ce sens qu'il faut regarder.
Bien-sûr, ce que je dis là n'est pas une première ;
Ce n'est pas d'hier que ce monde est à embarder.

Ceux qui nous dirigent sont en vérité des nains
Dont la courte-vue n'a qu'un objectif mesquin ;
À peine est-il du niveau d'un commis de banque.

Les chiffres, à vrai dire, leur tiennent lieu de pensée,
Se voulant par eux l'absence d'être compenser.
Ce sont bien tristes sires et piteux saltimbanques.

Le Spectre à trois faces

Déconfiné du cerveau

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire