Blason
du Comité Militaire de l'Union Européenne
Des
écrits disent que quand ce seront les plus ignares
Qui
se trouveront à diriger les nations,
Alors
l'intelligence passera pour une tare
Et
tout ne sera que déviances et déviations
Car
l'on ne saura plus même ce qu'est être un homme.
Ces
temps venus, le bien passera pour un mal
Et
le mal pour un bien. Voyez comme nous y sommes,
Tant
ce renversement est devenu banal !
Ceux
qui jadis prétendaient libérer les masses
N'ont
cessé, depuis, de les prendre dans leur nasse.
Jamais
la liberté ne fut tant menacée.
Déjà
ils ourdissent de nous injecter la puce,
Après
nous avoir bien exposés aux virus,
Ce
qui leur permettra, sans peine, de nous tracer.
*
* *
Que
ceux-là, donc, qui croient encore au Père Noël
Cessent
de touiller dans leur nombril et se réveillent
Car
voici que s'achève le cycle de Babel.
Dessiller
enfin vos yeux, ouvrez vos oreilles !
Comment ?
La religion est l'opium du peuple ?
Ha !
ils vous ont administré des drogues bien pires !
Disant :
« Il y a trop de monde, on dépeuple ;
Quelques
esclaves suffiront à notre empire. »
Tu
penses : « Ce n'est là qu'une théorie du complot !
Quand
bien même, je ne ferai pas partie du lot
Car
je suis à l'air du temps soumis et conforme. »
« Ha !
les naïfs dans ton genre se comptent par millions ;
Aussi,
est-ce corps et esprit que nous te lions.
On
t'enfume et tu crois encore que l'on t'informe ! »
*
* *
L'Amie,
je me sens étrange à écrire ces choses...
Et
pourtant, quand je considère l'état des lieux,
Mes
mots m'apparaissent plutôt comme une gentille prose,
Alors
que je leur trouve un ton parfois trop bilieux.
J'ai
lu que les ténèbres renforcent la lumière
Et
c'est, je crois, dans ce sens qu'il faut regarder.
Bien-sûr,
ce que je dis là n'est pas une première ;
Ce
n'est pas d'hier que ce monde est à embarder.
Ceux
qui nous dirigent sont en vérité des nains
Dont
la courte-vue n'a qu'un objectif mesquin ;
À
peine est-il du niveau d'un commis de banque.
Les
chiffres, à vrai dire, leur tiennent lieu de pensée,
Se
voulant par eux l'absence d'être compenser.
Ce sont bien tristes sires et piteux saltimbanques.
Le
Spectre à trois faces
Déconfiné
du cerveau
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