Tyrosème
ancien « Le moissonneur »
Des tares
humaines, l'animal n'est pas affligé.
L'on dira
qu'elle n'a pas le choix, la pauvre bête.
Sans
doute. Mais l'ayant, est-on alors obligé
De faire
au Diable cornu mille et une courbettes ?
Pour
beaucoup, mieux vaudrait n'avoir licence de rien.
Ironie :
c'est justement ce qui leur arrive,
À force de
confier leur destin à des vauriens
Qui les
entraînent peu à peu dans toutes les dérives.
L'animal,
disions-nous, est au moins préservé
Des voies de la
déviance, sauf si l'homme l'y amène ;
Mais il ne fera
qu'illustrer les tares humaines.
Chacun trouvera
le monde qu'il s'est réservé
Car c'est dans la
présente matrice qu'il se prépare.
Vient un temps où
le blé et l'ivraie se séparent.
Marc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire