Blason de Wendelstein (Bavière, Allemagne)
Un jour, tu vins me voir, et je sus qu’en te laissant entrer en cette demeure, je m’engageais à ne plus jamais faire comme avant. Les années ont été pliées comme si un long parchemin s’enroulait sur lui-même. Nos regards se sont parlés avec tant de silence secret. De confidences, les yeux des amis sont de grande transparence. Je le sais. Petit homme, le temps s’est dissous en l’intensité de notre lien. Les paroles du coeur se concentrent et c’est en L’Amour que les divergences deviennent le Lieu de la rencontre. En marchant à tes côtés, j’ai appris à ne plus me voir. Tu m’as enseigné le Regard. Il s’agit bien d’un rythme intérieur. Les yeux ne sont plus en aucune précipitation, ni même à coller le connu en l’observation. Le coeur est Rosée et l’Aube en est la pleine Révélation. Tu m’as dit : oeuvre bien. Je t’ai demandé : quelle est donc la bonne oeuvre ? La bonne oeuvre consiste à ne jamais mentir. Mais comment être sûr de ne pas se tromper ? Sache, m’as-tu dis, que celui qui respire au même rythme que tout l’univers est dans le vrai. Comment puis-je respirer de cette façon ? Comment trouver le pouls de l’univers ? Il est en toi. Cherche-le, il te trouvera. Mais comment le chercher ? Chaque geste est la juste pratique incessante. Toute théorie est d’abord la synthèse d’un acte précis. Oeuvre-bien avec les doigts… Tu seras en l’harmonie. Toute théorie qui n’est pas précédée d’un acte pratique est mensonge.
"Chaque geste est la juste pratique incessante"
RépondreSupprimerune maxime à garder précieusement au cœur de nos jours.
Chère Luciole, je vous embrasse au pouls de L'Univers D'Amour.
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