D'azur à une croix d'or, à une rivière d'argent brochant en pointe,
sur laquelle nagent deux cygnes aux ailes éployées, un dans chaque canton.
Des milliers de sanglots en ce cœur
Quand je tiens tremblante un Joyau
Les larmes te disent: que mon cœur soit Ton Miroir
Elles coulent tout le long de Ton imposante Montagne
Ceci n'est pas mien, mais bien Ton Lac
Un cœur te parle en ce Discours qui est Tien
Vois comme est tracé L'entier Chemin
Ô Vénusté en L'image qui s'étreint
J'ai plongé en un Reflet argenté durant la nuit éclairée
Une douce brise venue du monde lointain
Un exquis parfum, ici, me parvient
S'entrelacent les majestueux cygnes
La Proximité est ce distant refrain
Sa Douceur est cette étrangeté
Ainsi est suspendu l'Instant de Grâce
En ce lever des Voiles.
Naïla