Puissance d’une pulsation,
Unique vibration d’un cœur,
Aux flammes du tambourin,
Vos mains qui scandent,
Le rythme d’un noble chroniqueur,
Sur la peau tendue, au diapason !
Fjords lointains de ton embarcation,
Il vient au rubis du souffle,
Et à la fonte des glaciers solitaires,
Quand le vent voyage jusqu’aux confins,
L’ours brandit sa blancheur solaire.
Entends-tu les étoiles descendues,
Par la cordée de notre enlacement ?
Le soleil plonge si profond dans la Terre,
Qu’en profusion, le lac légendaire
Fait jaillir la voix venue de Ton Appel.
Peuple des mondes parallèles,
S’ouvrent pour vous un chant séculaire.
Le cœur enseveli voit venir ses frères.
Unanime est le vœu de nos semailles
Tandis que s’étend l’horizon,
Au Dôme de la mémoire de vos pères,
Il ressurgit les battements d’une prière,
N’est-ce pas, Ô Álfheim, virile oraison ?
Des univers qui font de Toi, le Retour,
Mais comme sont nobles vos retrouvailles !
Un jour, nous écouterons les récits,
Qui firent de vous une Nation,
Nous apprendrons de vos lèvres,
Les vérités de naguère,
L’unité d’une chevalerie solidaire.
Chantez depuis les terres lointaines, chantez !
J’entends vos pas, mes frères, j’entends,
Dressée dans la nuit boréale,
Depuis le Nord, l’Étoile a parlé.
Dans le ciel de votre montagne,
J’entends vos pas, mes frères, j’entends.
Armés du bouclier phénoménal,
Partout, vous allez et partout vous voyez.
L’insondable, telle est votre armure,
Telle est aussi votre glorieuse Assemblée.
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