Sans triangularité, le monde s’effondre,
Et alors, que nous importe ce qui n’est pas ?
Comment vivre sans cette perspective-là ?
Quels abysses ! Quelles insondables pénombres !
J’ai beau aller, je vais l’humeur vagabonde ;
Le sentier est solitaire en cet ici-bas ;
L’abîme est grand, un véritable trépas !
L’exil ! Ô mon âme ! l’exil et la paix profonde !
Cette paix me convainc d’une autre et réelle joie.
Qui a percé les voiles opaques de l’inframonde ?
La vie a fait montre de son affligeant état.
Le soir, une dune se dresse entre elle et moi,
Et mon cœur s’envole au-dessus de ce monde,
Traversant, léger, les mirages qui larmoient.
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