Carle Vernet (1758-1836) est un peintre de genre et de chevaux, dessinateur et lithographe français. La partie
de son œuvre la plus populaire est celle consacrée aux petits métiers
de Paris dont nous reproduisons 38 lithographies aquarellées d'époque,
extraites du recueil les Cris de Paris, édité par Delpech (1ère édition de 1825).
Fils du paysagiste Claude Joseph Vernet (1714-1789) et père du peintre Horace Vernet (1789-1863) qui sera son élève, il inaugura, avec Gros, la peinture militaire (notamment les batailles napoléoniennes) et il excella dans les scènes de chasse, les petits métiers de Paris et les scènes populaires. Il réalisa également 116 lithographies des les fables de La Fontaine.
Ci-contre, le jeune Carle Vernet en 1772 en train de dessiner.
Ci-contre, le jeune Carle Vernet en 1772 en train de dessiner.
Carle Vernet peint par Robert Lefevre et blason de la famille Vernet
L'afficheur
L'allumeur de réverbères
L'escamoteur
Voici un genre qui n'a pas disparu et on peut toujours en rencontrer dans certains quartiers de Paris, notamment du côté de Montmartre.
La laitière
Quand Vernet réalise ces lithographies, il existe encore de nombreuses fermes autour de Paris, notamment à Grenelle et à Vaugirard.
Marchand d'artichauts
Marchand d'encre
Marchand d'oublis
Les oublies étaient de petites pâtisseries rondes, dépliées et cuites entre deux fers, faites de pâte délayée. Petit gâteau magique, l'oublie faisait s'envoler les soucis... L'oublieux passait le soir dans les maisons et l'on jouait aux dés les délicieux gâteaux.
Marchand de billets de loterie
Marchand de cuillers d'étain
Marchand de laurier
Le laurier était beaucoup utilisé en cuisine.
Marchand de marrons
Un grand classique toujours d'actualité.
Marchand de melons
Bouquetière
C'est ainsi que l'on appelait les fleuristes.
Marchande de chasselas
Le beau chasselas de Fontainebleau !
Marchande d'eau de vie
Une petite envie sur le boulevard ? Et hop ! cul sec !
Marchande d'huîtres ou écaillère
Marchande d’œufs
Marchande d'oranges
La fameuse pomme de Noël, un luxe autrefois.
Marchande de café
La bière et le vin se buvaient dans les tavernes mais le café se prenait dans la rue.
Marchande de carpes
Marchande de cerneaux
Avant l'apparition des cacahuètes, on grignotait des cerneaux de noix.
Marchande de choux
Le choux a longtemps été le légume de base et on en faisait autrefois une grande consommation, notamment pour la soupe.
Marchande de châtaignes
Marchande de harengs
Bon marché, le harengs était très consommé autrefois, notamment le vendredi, jour sans viande.
Marchande de moulins à vents
Marchande de mouron
Il s'agit du mouron blanc (stellaria media) destiné aux petits oiseaux.
Marchande de plaisirs
Les plaisirs sont des formes d'oublies, des gâteaux d’une pâte dorée croquante, mince comme du papier, en forme d’entonnoir coupé en deux dans la hauteur.
Marchande de poires
Il faut toujours garder une poire pour la soif ! C'est un fruit très désaltérant.
Marchande de poires cuites
Cuite, la poire est doublement un dessert.
Marchande de pommes de terre
La pomme de terre a mis un certain temps pour entrer dans les mœurs culinaires.
Marchande de raisin
Marchande de saucisses
Le pain-saucisse est un repas de rue depuis la Rome antique.
Marchande de tisane
Marchande de volaille et de gibier
Ces viandes n'étaient alors pas nécessairement vendues dans toutes les boucheries-charcuteries.
Marchande de pommes
Gagne-petit
Il s'agit là du rémouleur de couteaux, de ciseaux et de rasoirs qui portait sa meuleuse sur le dos.
Savetier
C'est ainsi qu'on nommait le cordonnier qui réparait les chaussures. Il pouvait même vous en fabriquer à l'occasion.
Compléments
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