Blason de Jason Jay St. John Kennedy Crummey (Terre-Neuve et Labrador, Canada)
Sais-tu ce qu’est Le Chant d’une sirène ?
D’elle ont perlé les flux de la mélancolie.
Sais-tu comme Les Profondeurs ont voilé ses langueurs ?
Les muettes imprécations sur les lèvres de la folie,
Lors que son Âme connaît les rives sereines,
D’un Autre Monde, dont les effluves réveillent le cœur.
Ces pauvres marins jetés à L’Eau, ivres du Chant !
Ils ont plongé dans les gouffres de leur propre conscience.
Il est une Lyre qui porte si loin les ondes aux firmaments,
Le corps peut-il vivre sans les étapes du Voyage ?
Comprends-bien ce qui vient d’une véritable obédience.
Comprends-bien les Appels d’un autre Âge.
D’elle ont perlé les flux de la mélancolie.
Sais-tu comme Les Profondeurs ont voilé ses langueurs ?
Les muettes imprécations sur les lèvres de la folie,
Lors que son Âme connaît les rives sereines,
D’un Autre Monde, dont les effluves réveillent le cœur.
Ces pauvres marins jetés à L’Eau, ivres du Chant !
Ils ont plongé dans les gouffres de leur propre conscience.
Il est une Lyre qui porte si loin les ondes aux firmaments,
Le corps peut-il vivre sans les étapes du Voyage ?
Comprends-bien ce qui vient d’une véritable obédience.
Comprends-bien les Appels d’un autre Âge.
Les suaves vertiges de L’Onde qui sont Ta Lumière,
Épousent chacune des éclosions de Ta Majesté.
C’est à Toi que Tout revient, Glorieux Témoignage !
La Révérence de L’Éloge et de La Grâce de Ton Mystère,
Sont les mélodies des Cieux que nous content Les Sages.
En La Vibrance des larmes de Tes suppliques abondantes,
Lors que les âmes s’atrophient dans le désert des ténèbres,
Les illusions sont le choix de l’orgueil devant Ta Munificente
Royauté, et voici les secousses de L’Insurmontable,
Lors que Tes Louanges sont Les Quintessences de Ton Unique Amour.
Toutes les saveurs de Ton Illustre Rayonnement inimitable,
Lors que les Mondes s’approchent et Te veulent Te contempler.
Tu es Celui qui en la palpitation de Ton intime Discours,
Maintient La Création en Sa perpétuelle Réalité.
Les rivières de Ton Immanente Beauté m’ont ravie.
Je suis suspendue en La Vision de Ton Auguste Vénusté.
Le cœur se dilate en La Perle du Lotus qui a suinté.
Des jours qui s’enroulent aux savants éclairages de La Nuit,
Lors que Ton Pollen d’Irradiance nous détourne à tout jamais,
Des tiédeurs de L’Usurpateur qui use de stratégies innommables.
Ô fils d’Adam, renies-tu La Noblesse de Ton Origine ?
Il est une argile qui est Recueil du Premier Transpir,
Lors que Le Souffle sublime en cette Haleine Divine,
A insufflé La Merveille qui est à Se Célébrer en ton Corps.
Ne sois pas L’Ingrat, ni ne nie Les Hiérarchies de Sa Manifestation.
En posant ton être délicat sur le seul linceul de Ta Virginité,
C’est en cette tremblante Reconnaissance que tu es encore,
En ce Soleil des Aubes de Ta pleine Vérité, La Prosternation.
Je t’offre La Rédemption d’une mémoire disloquée.
Sur les incohérences de ton âme troublée, je t’appelle,
Ô fils d’Adam, tu es Sa Gloire Céleste qui hérite de cette Terre.
Je t’appelle depuis le fond du fond de L’Êtreté, cet Éternel,
En ce Livre-Mère dans lequel plonge Le Calame de L’Éther.
Ce sont des larmes de sang qui baignent en ce Soleil Rougeoyant.
En ces drapures de L’Océan d’Amour émouvant,
J’ai vêtu toutes les parures, et cette voix se lamente
Des griffes acérées de ton indifférence.
Je t’aime, Ô fils d’Adam et mes tresses sont la véritable Cordée.
Sur les écumeuses émotions de L’Incendie de ma déchirure,
Je t’aime et pleure les stupeurs de ta conscience.
Mes yeux ont raviné ce visage éploré.
Fils d’Adam, lève-toi, et viens sur Les Eaux de mes blessures.
Il est Le Premier qui sous le manteau de la mendiance,
Il est Le Premier qui pleure, las, ton insouciance.
Océan sans rivage
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