Et me voici fort tenté d'avoir l'âme chagrine,
Sans plus voir du jour son possible lendemain.
Pourtant, il me plaît de la savoir pérégrine,
Forte de cette volonté d'aller jusqu'au bout
D'une quête dont l'issue ne fut en rien incertaine.
Son esprit jamais ne dort car toujours debout,
Se voulant recueillir la jouvence d'une fontaine
Qui s'écoule, profuse, et qui ne saurait tarir.
Le chant de l'Aube, que le monde veut charivarir,
Trace en l'azuré une route bordée d'argent
Qui s'ouvre au vol ample d'une mouette éprise
De large et qu'un jour une mélopée a conquise.
De cette haute-cour, je ne suis que le régent.
Marc
Blason de Jüchsen (Thuringe, Allemagne)
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