Blason de la ville D'Ouraï (Russie)
Je marche, dit le goéland, sans craindre les vagues.
Lors que les brumes gagnent les plaines de mon cœur,
L'Océan devient ma terre lointaine où rien ne divague.
J'entends les chants des douces nuits sous la lune en pleur.
Qu'est-ce donc l'inertie des hommes si ce n'est un leurre ?
Sur le sable fin, ma danse est une valse ; au seul grain
De ma soif, j'échappe : là est tout mon grand bonheur.
Une vie aux ailes de larmes, le sel devient noble Vin.
D'écume en écume, de rivage en rivage, enfin !
Des hommes déchaînés, quelle est donc cette imposture ?
Je marche sans sourciller, tel est mon doux Destin.
A cette Source, je bois : je suis sans désinvolture.
Que me veut-on encore dire ? L'Amour m'a terrassé.
J'y suis comme aimanté et mon âme est exaltée.
Océan sans rivage
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