D'or à la larme de sinople.
« L’ironie ne veut pas être crue, elle veut être comprise. C’est-à-dire « interprétée ». L’ironie nous fait accroire non ce qu’elle dit, mais ce qu’elle pense ; bonne conductrice, elle s’arrange pour que l’on croie ce qu’elle insinue ou laisse entendre ; dans ses simulations mêmes elle n’oublie pas de nous mettre sur la bonne voie, elle fait le nécessaire pour qu’on devine ses transparents cryptogrammes. » Vladimir Jankélévitch, L’Ironie, Paris, Flammarion, 1964, p. 60.
Tout être qui cherche la Vérité en vient à découvrir l’illusoire et se tourner vers le Réel. (Selon le Yi King)
Au jardin, où se grise le ciel plein de grâce,
Le temps remonte l’horloge sculpturale et, comme aucun
Témoin en cette brise ne vient troubler chacun,
L’étrange or floral, se répand dans tout l’espace.
Aux lamentations d’une flamme que l’on pourchasse,
La lueur des ombres d’un miroir importun,
Rompt, cruel, la larme rudoyant tout commun.
Lame fébrile se brise sur l’opaque glace !
Toi ! l’improbable, veuille pourfendre l’indignité !
L’humble homme gravit l’escalier de pauvreté,
Creusant d’avantage la souffrance insidieuse.
De nos lambeaux, s’étoffe notre ardent lien,
Mais sache, Ô Toi ! Le Trésor est un précieux Bien,
La larme est une offrande et n’est point malheureuse.
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