C’est à la lune d’Or que va ma rêverie,
Au Rossignol caché, son chant provocateur,
Cet élan inné, à l’aube, quand tout Vous prie,
L’âme solitaire franchit le seuil des cœurs.
Par mes mots étranges, mes douces songeries,
Délestant mes oripeaux, hardis et vainqueurs,
L’écorchure d’une blessure nous sourit,
Me voici immobile, au centre du cœur.
Quant à la Rose de nos ardeurs, constant Amour,
Même s’il se cache dans les verts branchages,
Le Rossignol vainc et brise la nuit et le jour.
D’un Diamant brut, au suave Baiser sans âge,
Le chemin connaît le Retour et, c’est sans fin,
Qu’il montre, à mon âme éprise, les illustres confins.
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