Lors que je l'imagine assise à la table
Du Jardin, en cette journée d'été si radieuse,
Il me vient, y songeant, l'image d'un retable
Qui la représente en ses trois faces : l'une, joyeuse,
Laisse transparaître l'enfant qu'elle est restée ;
La seconde, plutôt triste, raconte la femme
Que les épreuves ont marquée et même délestée
D'une innocence que le monde des hommes sans cesse diffame ;
La troisième, enfin, est empreinte de gravité ;
C'est aussi la plus étonnante, en vérité,
Car en elle se tient la Sibylle, celle qui veille.
Dans une main, un calame qui ouvre le chemin,
Une épée à double tranchant dans l'autre main,
Elle va droit devant, jamais son esprit ne sommeille.
Il me vient, y songeant, l'image d'un retable
Qui la représente en ses trois faces : l'une, joyeuse,
Laisse transparaître l'enfant qu'elle est restée ;
La seconde, plutôt triste, raconte la femme
Que les épreuves ont marquée et même délestée
D'une innocence que le monde des hommes sans cesse diffame ;
La troisième, enfin, est empreinte de gravité ;
C'est aussi la plus étonnante, en vérité,
Car en elle se tient la Sibylle, celle qui veille.
Dans une main, un calame qui ouvre le chemin,
Une épée à double tranchant dans l'autre main,
Elle va droit devant, jamais son esprit ne sommeille.
Marc
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