Il est toujours plaisant de surprendre, dans les bois,
L'écureuil qui, le long d'un tronc, joue à cache-cache.
L'animal, très farouche et si proche à la fois,
Se prépare pour l'hiver venant, sans nulle relâche.
« J'ai engrangé des noix, des noisettes et des glands ;
De voir mon cellier bien empli, j'ai l'âme sereine ;
Mais d'une saine prévoyance voulant garder l'élan,
J'y vais joindre quelques pignons et menues graines.
Je pourrai de la sorte secourir l'indigent,
Les mauvais jours, quand la froidure se prend d'emphase.
Quoique la corne fut d'abondance en cet an de grâce,
L'écureuil qui, le long d'un tronc, joue à cache-cache.
L'animal, très farouche et si proche à la fois,
Se prépare pour l'hiver venant, sans nulle relâche.
« J'ai engrangé des noix, des noisettes et des glands ;
De voir mon cellier bien empli, j'ai l'âme sereine ;
Mais d'une saine prévoyance voulant garder l'élan,
J'y vais joindre quelques pignons et menues graines.
Je pourrai de la sorte secourir l'indigent,
Les mauvais jours, quand la froidure se prend d'emphase.
Quoique la corne fut d'abondance en cet an de grâce,
Il se trouve toujours quelque voisin négligent
Ou qui, telle la cigale, vécut à la légère,
Pour se faire ensuite éconduire par la mégère. »
Pour se faire ensuite éconduire par la mégère. »
Marc
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