Composition de l'auteur
Bel hexacoq d’azur, roi de la pommeraie
Au temps où l’on y voit pétales voletants,
Appeleur du soleil qui pour lui vas chantant,
Tu es le défenseur, celui que rien n’effraie.
Les délicates fleurs qui sur l’arbre tremblaient
Sont beaux fruits devenus, dont se va tourmentant
Le pauvre paysan, des corbeaux regrettant
Les larcins qui, pour lui, sont une lourde plaie.
Sois donc, agriculteur, rassuré sur ce point :
Corbeaux devant le coq ne s’obstineront point,
Tout saisis qu’ils seront de crainte nonpareille.
Car, de son cri de guerre, ils entendront le son ;
Emportant leur fringale et leur noire chanson,
Ils iront vendanger les doux fruits de la treille.
Cochonfucius
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