Blason
de Swändi (Canton de Glaris, Suisse)
La
promesse d’un autre siècle me fit revenir,
Ruisselante d’une colonne jusqu’à la noble Terre,
Suintante de brûlures qui voulurent nous maintenir,
L’épanchement munificent d’un Mystère.
Nous rencontrâmes l’âme veilleuse d’une fourmi
Et nous lui parlâmes de notre extase, de notre rêve
Exhalé, un beau matin d’été qui frémit,
Épandu d’Amour, en cette suave Corolle qui s’élève.
La fourmi travailleuse nous appris tant de choses.
En silence, nous la suivîmes jusqu’à sa maison ;
Lors, il nous vint de respirer la grâce d’une Rose.
Son Souvenir nous hante, puisque de sa floraison,
L’éternel parfum du dialogue de nos âmes,
Me conduit au-delà des combats qui se trament.
* * *
Les hommes tremblent et conçoivent d’inutiles édifices,
Afin de se rassurer d’un vide abyssal.
Pourtant, Le Souffle est une Rose sans artifice.
Le découvrir est un doux éveil auroral.
Il n’est pas un moment qui imprime sa douceur.
La fourmi chemine et je souris en secret.
Elle fut ma complice et je connais son labeur,
Tout comme l’araignée qui tisse ses mots enchantés.
Bien souvent, j’attendais l’inconnu tant rêvé.
Je tendais les mains et buvais à la fontaine
Les fraîcheurs juvéniles d’une joie étonnée.
Mon cœur solitaire appréhendait la Rencontre.
Quand elle survint, jaillit un profus Océan.
C’est ainsi que naquirent nos longues heures profondes.
Océan sans rivage
Ruisselante d’une colonne jusqu’à la noble Terre,
Suintante de brûlures qui voulurent nous maintenir,
L’épanchement munificent d’un Mystère.
Nous rencontrâmes l’âme veilleuse d’une fourmi
Et nous lui parlâmes de notre extase, de notre rêve
Exhalé, un beau matin d’été qui frémit,
Épandu d’Amour, en cette suave Corolle qui s’élève.
La fourmi travailleuse nous appris tant de choses.
En silence, nous la suivîmes jusqu’à sa maison ;
Lors, il nous vint de respirer la grâce d’une Rose.
Son Souvenir nous hante, puisque de sa floraison,
L’éternel parfum du dialogue de nos âmes,
Me conduit au-delà des combats qui se trament.
* * *
Les hommes tremblent et conçoivent d’inutiles édifices,
Afin de se rassurer d’un vide abyssal.
Pourtant, Le Souffle est une Rose sans artifice.
Le découvrir est un doux éveil auroral.
Il n’est pas un moment qui imprime sa douceur.
La fourmi chemine et je souris en secret.
Elle fut ma complice et je connais son labeur,
Tout comme l’araignée qui tisse ses mots enchantés.
Bien souvent, j’attendais l’inconnu tant rêvé.
Je tendais les mains et buvais à la fontaine
Les fraîcheurs juvéniles d’une joie étonnée.
Mon cœur solitaire appréhendait la Rencontre.
Quand elle survint, jaillit un profus Océan.
C’est ainsi que naquirent nos longues heures profondes.
Océan sans rivage
Le
Chant du Barde
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