Belle Victoire

Blason de Ménétrux-en-Joux (Jura, Franche-Comté)

Taillé : au 1er d'argent à l'ombre d'une montagne de sinople chargée de sapins du
même en nombre, au 2e d'azur à la cascade d'argent coulant d'un rocher isolé de sable.


Belle victoire d'être Soi au milieu de La Forêt.
Belle Victoire de ne jamais mentir et de cultiver
Les Terres de notre Cœur fécondé en ce siècle.
Belle Victoire, lors que l'automne est Espiègle,

Des palpitations d'une Fontaine de frémissement,
Bois en La Coupe du Ciel, elle est Source de Joie.
Les feuilles ont couru, d'Amour pur, se déployant,
Festoyant des Révérences de La Majesté d'un Roi.

Cascade jubilante de L'Amitié, Ô L'Aimé !
Le Rire est pudeur de Ta gracieuse Présence.
Profondeurs de La Forêt Primordiale, je souris !

De mes étreintes juvéniles est une Jouvence,
Des aspirations d'un Nouveau Monde, d'une autre Vie.
La Rive éclot en Son Essentielle Beauté.

Blason de Saint-Laurent-d'Agny (Auvergne-Rhône-Alpes)

Écartelé, au premier de sable aux trois mains senestres appaumées de carnation, au deuxième d'or au brasier de gueules, au troisième d'azur au dextrochère d'argent mouvant à senestre d'une nuée du même tenant un couteau aussi d'argent emmanché de gueules, couché en fasce, le tout surmonté, à dextre, d'un carrelet d'argent et, à senestre, d'un tranchet de cordonnier du même, accompagnés de trois fleurs de lys d'or rangées en chef, au quatrième au senestrochère de carnation vêtu de gueules, mouvant du canton dextre du chef, tenant une grappe de raisin tigée et feuillée au naturel.

J'ai vu en rangs serrés les mondes parallèles,

Et nul ne soupçonne les splendeurs éloquentes
Du Langage Révérenciel d'une Nature qui s'éveille.
Ici, je n'ai cessé d'en témoigner. Solennité poignante

J'ai saisi de mes poings les armes de mes combats,
Et j'ai cherché les sagesses afin de ne jamais faiblir.
J'ai écouté l'intuition qui parle en l'intime du moi.
Sache qu'un pas en amène un autre, même s'il faut mourir.

D'un Cœur qui déborde des Vignes de Son Ciel.
J'en fais le serment, je suis le Vassal des Temps reculés
Et depuis des milliers d'années, je suis Sa Voie.

J'ai traversé les contrées d'insolites pays, tant d'étrangeté !
J'ai marché au milieu des ronces sans négliger Son Appel.
J'ai traversé les feux de l'enfer de mon corps en émoi.

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Je te veux faire le récit des multitudes qui se rassemblent.
Des feuilles par milliers rejoignaient leur monde.
Chacune dévoilait son niveau de conscience.
Sache que la nature de ce monde est un Cocon.
Ton Oeuvre est d'être L'Artisan de ton prochain monde.
Ainsi est La Lieutenance à laquelle tu te refuses.
Cultive une seule Présence, et L'Univers est à basculer.
Toi qui combats les autres, sache que le combat est en soi.
Tu sais tout de ce monde, tu ne sais rien de toi.

( Je te le dis en vérité, tu ne sais rien non plus de la

Réalité de ce que tu es à vivre, puisque tu as tout oublié...)

Océan sans rivage