Une causerie de Frère Eugène
Se croire meilleur ou plus que l'autre est toujours
Puéril car c'est se mesurer à son aune,
Lors que, souvent, l'on n'en perçoit que les contours ;
Idem pour l'inverse car c'est en faire une icône
Et ainsi le déchoir de sa réalité,
Par le fait de le figer dans son apparence.
Nous ne percevons des choses que leur unité
Relative et dont cette vie n'est qu'une séquence.
Que savons-nous d'une personne et de son destin ?
En toute croisée est une montée qui se propose,
Et à cela, nulle alternative ne se pose,
Sinon celle d'aller dans le sens de ses instincts,
Qui se veulent préserver l'illusion égotique,
Ou bien dans celui d'un esprit aphairétique.
Frère Eugène
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