D'azur à un cygne éployé d'argent accosté de deux cailloux d'or et accompagné
en chef et en pointe de deux croisettes recroisetées au pied fiché de même.
Tandis que certains arbres retiennent leur verdure,
D'autres, déjà, se sont drapés d'or et de feu.
Une brise légère caresse les feuilles dans les ramures
Et nos pas, sur le chemin, avancent, langoureux.
Le Jardin est là, toujours, tel qu'en nos mémoires ;
Et pourtant, nous réalisâmes que c'est en nous-
Mêmes qu'il vit, que nous en sommes le vivant grimoire.
Ce qui en Lui se lie jamais ne se dénoue.
Ce n'est plus nous qui marchions sur les bords du monde,
Mais le monde qui frôlait l'adieu de nos regards.
À peine perçut-il nos silhouettes vagabondes
Qui s'estompaient, lors qu'elles eurent fait la révérence
Au gentil cygne qui fut, à plus d'un égard,
Le seul être qui nous offrit sa pleine présence.
Marc
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