Le mot "almanach" apparaît au XIVe siècle. Issu du syriaque manhaï signifiant "en l'année prochaine", il prendra le sens de "tables publiées au début d'une année lunaire". La forme actuelle du mot vient de l'arabe d'Espagne al mânakh et du latin médiéval almanachus.
Le mot "calendrier" provient du latin calendae "premier jour du mois", d'où calendarium "livre d'échéance". Ainsi, établir un calendrier, c'est fixer des dates ou des périodes précises. dans l'usage courant, le calendrier est tout simplement la liste des mois et des jours d'une année solaire. Le calendrier reste la composante principale de l'almanach qui contient par ailleurs des renseignements utiles dans différents domaines. Jadis, il évoquait plutôt les travaux des champs et de la ferme qui rythmaient alors la vie de la plupart des gens. Il indiquait également les fêtes religieuses et le nom des saints qui marquaient chaque jour et auxquels était rendu un culte particulier.
C’est l'imprimeur François-Charles Oberthur qui a donné au calendrier de la Poste sa forme moderne. Les premiers modèles présentaient des informations sur les services postaux, les dates des marchés et des foires, ou même des notions d’astronomie.
En 1857, Oberthur achète le monopole de diffusion de cet almanach pour une durée de douze ans. A partir de cette période, le contenu des calendriers est réglementé par l'administration des Postes. Ils doivent notamment contenir les noms des saints et des renseignements généraux et locaux sur le service postal.
Les facteurs sont autorisés à diffuser le calendrier de la Poste, baptisé "carton" en jargon postal, pour leur propre compte depuis 1849.
Les illustrations de ce calendrier ont aussi beaucoup évolué et apportent un témoignage précieux sur l’esprit du temps. Elles représentent des événements marquants de l'année passée, des scènes de la vie quotidienne ou même une véritable propagande politique.
Les photographies d’animaux et de paysages ont remplacé les dessins à partir de 1945.
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